Journaliste à Mediapart depuis décembre 2020, j'ai travaillé à Loopsider, BuzzFeed et Rue89 auparavant. J'écris principalement sur les sujets liés aux discriminations.
Un individu de 26 ans qui avait tenu de violents propos racistes contre l’actrice Annabelle Lengronne a été condamné lundi à une amende avec sursis. Le parquet a préféré y voir un « dérapage » plutôt que l’expression d’un « racisme ordinaire ».
Deux ans après l'attaque contre la mosquée de Bayonne, qui a fait deux blessés, le sentiment d’injustice est fort pour les familles des victimes. Si la thèse terroriste a rapidement été écartée, le dossier consulté par Mediapart montre un tireur à l’idéologie raciste bien ancrée.
À deux reprises lors de ce quinquennat, des députés, des ministres et des militants du Printemps républicain ont violemment pris à partie la vice-présidente de l’Unef. La cause ? Son voile qu’elle portait pourtant en toute légalité. L’étudiante revient sur ces épisodes « difficiles à vivre ».
La Coalition pour les libertés associatives publie une enquête sur la répression des associations dans le cadre de la lutte contre l’islamisme. Parmi les vingt cas étudiés, le chargé de recherche au CNRS Julien Talpin montre comment les pouvoirs publics privilégient les sanctions administratives et s’assoient parfois sur le droit en vigueur pour sanctionner ces associations de défense des droits des musulmans.
Le parquet de Paris a classé sans suite pour prescription la plainte pour viol sur mineur de 15 ans visant l’ancien ministre Jean-Michel Baylet. Une décision attendue mais riche d’enseignements sur le fonctionnement de la justice et l’indifférence politique aux violences sexuelles.
Après le décès de leur fille trans de 28 ans, les parents de Manon supplient le maire divers droite de Thonon-les-Bains d’accepter d’inscrire son prénom d’usage sur la plaque funéraire du cimetière. Pour des supposées raisons légales, toutes balayées par la préfecture, l’édile s’acharne à refuser cette demande.
Dans une décision inédite, la cour d’appel de Paris a condamné en novembre dernier la fondation de l’université Paris-Dauphine pour discrimination. La directrice, qui a écopé de huit mois de prison avec sursis, avait licencié une salariée juste après avoir su qu’elle était enceinte.
Après les révélations de Mediapart en décembre 2020 sur les graves dysfonctionnements au sein de cette association LGBT, plusieurs plaintes avaient été déposées contre ses deux anciens dirigeants. L’ex-président Nicolas Nogier est mis en examen pour viol et agression sexuelle. Frédéric Gal, lui, est poursuivi pour deux faits de harcèlement sexuel.
Un conseiller élyséen a publiquement soutenu la parlementaire LREM, dont plusieurs anciens collaborateurs ont dénoncé le management, alors que ce problème est connu depuis des années par le parti. L’élue n’a également pas respecté une quarantaine au retour d’un voyage présidentiel en Afrique du Sud.
L’École de formation du barreau de Paris a demandé à une étudiante de confession musulmane de retirer son voile lors d’une audience de rentrée solennelle qui s’est tenue le 6 janvier. Si la direction assume sa décision, son fondement juridique paraît bancal.
Avant de paraître au Seuil en octobre, la première biographie non autorisée sur Éric Zemmour du journaliste Étienne Girard devait être publiée chez Plon, propriété de Vincent Bolloré. La direction a préféré renoncer au projet, pourtant déjà signé et en partie rémunéré, par crainte que cela déplaise au milliardaire.
Après l’annonce de la suspension d’un professeur accusé d’islamophobie à l’IEP de Grenoble, de nombreux politiques dénoncent une attaque contre la liberté d’expression. Mediapart revient sur les nombreuses contrevérités relayées depuis.