David Perrotin

Journaliste au pôle « Enquêtes » de Mediapart. 

Documentaire : Co-réalisateur de « Guet-Apens. Des crimes invisibles » (2023, produit par Mediapart) avec Sarah Brethes et Mathieu Magnaudeix. 

Livre : « La Haine ordinaire. Des vies percutées par le racisme » (Seuil) sous la direction de Mathilde Mathieu. 

Pour me contacter : david.perrotin@mediapart.fr

Déclaration d’intérêts

Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.

Consultez ma déclaration d’intérêts

Tous ses articles

  • Bétharram : le gouvernement s’attaque désormais à la lanceuse d’alerte

    Éducation et enseignement supérieur

    Pour se défendre, François Bayrou, imité par la ministre de l’éducation nationale Élisabeth Borne, choisit d’attaquer l’ex-enseignante de l’établissement catholique Françoise Gullung. Il y a trente ans, cette collègue d’Élisabeth Bayrou dénonçait les mêmes faits et était dénigrée de la même manière. 

  • « Avec Élisabeth Bayrou, on entendait les coups » : les révélations de l’enseignante qui a lancé l’alerte à Bétharram

    Éducation et enseignement supérieur — Vidéo

    Professeure à Notre-Dame-de-Bétharram dans les années 1990, Françoise Gullung a été longtemps stigmatisée pour avoir osé dénoncer les violences dans l’établissement. Dans un entretien vidéo à Mediapart, elle raconte avoir alerté à plusieurs reprises François Bayrou, mais aussi avoir été témoin de maltraitances avec l’épouse du ministre, qui enseignait le catéchisme et n’a pas voulu intervenir.

  • Dès 1993, l’État a été alerté des maltraitances de Bétharram

    Éducation et enseignement supérieur — Enquête

    Selon les informations de Mediapart, la préfecture des Pyrénées-Atlantiques a été alertée dès 1993 d’un grave cas de violence physique : un surveillant a perforé le tympan d’un élève. François Bayrou, alors ministre de l’éducation et président du département, n’avait pas réagi.

  • Viols à Bétharram : la deuxième victime du père Carricart témoigne

    Violences sexistes et sexuelles — Enquête

    Agressé sexuellement par le père Carricart, Antoine rappelle le contexte d’« omerta » dans lequel l’enquête pour viols contre le directeur de Notre-Dame-de-Bétharram s’est déroulée à partir de 1998. Il s’étonne encore que le religieux ait pu rapidement recouvrer la liberté pour échapper à la justice. 

  • Affaire des viols de 1998 : François Bayrou cerné par deux témoignages convergents

    Justice — Enquête

    Le gendarme chargé de l’enquête contre l’ancien directeur de Notre-Dame-de-Bétharram a révélé l’intervention de François Bayrou dans la procédure judiciaire. Si l’actuel premier ministre dénonce des « fantasmes », le juge de l’époque estime la version de ce militaire « parfaitement crédible » auprès de Mediapart. L’avocat d’une des victimes a saisi la justice sur une possible « entrave ».

  • Bétharram : de nouvelles archives de l’affaire de 1996 prouvent l’implication de François Bayrou

    Éducation et enseignement supérieur — Enquête

    En 1996, la condamnation d’un surveillant général met en lumière l’incroyable climat de violences au sein de l’établissement. Une professeure tente de briser l’omerta. Mais le ministre de l’éducation de l’époque, François Bayrou, maintient sa confiance à l’institution religieuse.

  • Notre-Dame-de-Bétharram : un établissement hors de tout contrôle

    Violences sexistes et sexuelles — Enquête

    Selon nos informations, en dépit d’une condamnation pour des violences physiques en 1996, de la mise en cause du directeur pour des viols sur mineur en 1998, d’autres alertes au fil des années 2000 et d’une centaine de plaintes déposées depuis 2023, cet établissement privé sous contrat n’a jamais été contrôlé par le ministère de l’éducation nationale depuis trente ans. 

  • Affaire de Bétharram : François Bayrou accablé par l’opposition de gauche

    Parlement — Analyse

    Pour la deuxième journée consécutive, le premier ministre a été interpellé à l’Assemblée nationale sur ses silences face aux violences au sein de l’établissement catholique. François Bayrou a maintenu sa position, au milieu des appels à la démission.

  • Le juge saisi des viols à Bétharram : « En 1998, j’ai confirmé à François Bayrou que les faits étaient patents et établis »

    Violences sexistes et sexuelles — Entretien

    Alors que le premier ministre persiste à dire qu’il ignorait les accusations de violences physiques et sexuelles qui pesaient à la fin des années 1990 sur Notre-Dame-de-Bétharram, un témoin central vient plomber sa défense. Le juge d’instruction de l’époque confirme à Mediapart avoir rencontré l’élu et lui avoir tout dit des viols mis au jour par son enquête.

  • Viols à Bétharram : Bayrou a menti, Mediapart publie de nouveaux documents

    Violences sexistes et sexuelles — Enquête

    Le premier ministre a déclaré, mardi 11 février à l’Assemblée, n’avoir « jamais » été informé des violences commises dans cet établissement catholique de la région de Pau. Mediapart publie un courrier avec son accusé de réception ainsi qu’une photo d’archive qui font voler en éclats sa défense.

  • Kheiron, Vanhoenacker, Vizorek… Des humoristes dénoncent les attaques racistes contre Merwane Benlazar

    Médias

    Après une chronique sur France 5 vendredi, l’humoriste Merwane Benlazar subit de nombreuses attaques racistes et ne passera plus sur France Télévisions. La vague de haine a été lancée par une avocate et la députée macroniste Nathalie Loiseau. Interrogés par Mediapart, douze humoristes témoignent de leur soutien. 

  • Viols sur mineurs à Bétharram : les mensonges de Bayrou pour défendre une institution catholique

    France — Enquête

    Des prêtres et des surveillants du pensionnat Notre-Dame-de-Bétharram, près de Pau, sont visés par une centaine de plaintes. Malgré l’ampleur du scandale, François Bayrou, qui y a scolarisé ses enfants, jure qu’il ignorait tout. Plusieurs documents et témoignages recueillis par Mediapart prouvent le contraire.