Emmanuelle Favier a été correctrice-relectrice pour Mediapart de 2011 à 2019. Elle est désormais pigiste, et se consacre au secteur culturel (spectacle vivant et beaux-arts en particulier).
Elle est par ailleurs écrivaine. Son troisième roman, La Part des cendres (éditions Albin Michel), a paru lors de la rentrée littéraire de septembre 2022. Son deuxième roman, Virginia, avait paru en 2019 et le premier, Le Courage qu’il faut aux rivières(couronné de nombreux prix) en 2017, tous deux chez Albin Michel (et tous deux réédités ensuite au Livre de poche).
Elle a également publié un recueil de nouvelles (Confession des genres, éditions Luce Wilquin, 2012), plusieurs nouvelles en plaquette dont Allons dans le grand vent (Rhubarbe, 2021), L’Œil d’Artemisia (Malo Quirvane, 2020)et Les Funérailles de Roberto Bolaño (La Guêpine, 2020), ainsi que quatre livres de poèmes (Le soleil vient d'en face, Rhubarbe, 2021 ; Le Point au soleil, Rhubarbe, 2012 ; Dans l’éclat des feuilles vives, éditions de la Musaraigne, 2005 ; À chaque pas, une odeur, Librairie-Galerie-Racine, 2001).
Ses nouvelles et poèmes apparaissent dans un grand nombre de revues, blogs ou anthologies en France, en Belgique ou au Canada. Elle a soutenu en 2006 une thèse sur les adaptations au théâtre de l’œuvre et de la vie de Rimbaud, et écrit également sur le théâtre pour la revue Alternatives théâtrales.Enfin, sa traduction de La Mégère apprivoisée de William Shakespeare paraîtra aux Belles lettres à l’automne 2023.
L’événement était attendu : François Pinault ouvre, ce samedi 22 mai, les portes de la Bourse de commerce où il expose une partie de sa collection. Mediapart a visité ce lieu remarquablement restauré et tâche de saisir les enjeux, pour le marché de l’art contemporain, d’une telle inauguration, qui interroge tout à la fois les phénomènes de privatisation des œuvres et de réappropriation culturelle.
La manifestation d’une conscience écologique chez les artistes est ancienne. Mais la manière dont les arts abordent aujourd’hui la question du réchauffement climatique, et l’anxiété qui en découle, tient moins de l’engagement idéologique que de la réaction viscérale.
Comment surmonter la tentation du désespoir qu’induit la perte du rapport à la scène, essentiel à tout musicien ? Entre détresse et colère, sept portraits d’artistes tous azimuts, alors que les professionnels du spectacle et de la culture étaient appelés à manifester ce mardi.
La National Gallery de Londres avait déjà repoussé à l’automne son exposition de printemps, une rétrospective exceptionnelle autour d’Artemisia Gentileschi. Mediapart, qui avait prévu de s’y rendre, a dû se résoudre à une visite virtuelle…
À l’occasion de la reprise sous une forme mobile de l’exposition consacrée par le Musée dauphinois à Rose Valland, cette résistante qui a contribué à restituer tant d’œuvres spoliées par les nazis, retour sur une histoire complexe et ses résonances contemporaines.
En l’espace d’une quinzaine d’années, l’œuvre du Chilien, disparu en 2003, a acquis un statut culte au sein de la littérature mondiale. Une construction mythique qui tient avant tout à l’ambition du projet littéraire développé par l’immense écrivain.
L’animalisme est-il un antihumanisme ? Isaac Obermann ne craint pas de répondre par l’affirmative. Le personnage principal du premier roman de Camille Brunel, La Guérilla des animaux (Alma, 2018), réveille les ambiguïtés de chacun face au militantisme antispéciste. Analyse et entretien.
La nouvelle est, en France, un genre littéraire dédaigné ; chaque acteur se renvoie mutuellement la faute, en un cercle vicieux dont la grande perdante est la créativité littéraire. À l’occasion de la parution en février du dernier recueil d’Éric Faye, un des principaux représentants actuels du genre, état des lieux et tentative de démêler quelques-unes des causes de ce dédain.
Dans un ouvrage rigoureux paru aux éditions Non Lieu, Yalla Seddiki s’attelle à déconstruire la théorie attribuant les Illuminations de Rimbaud au poète Germain Nouveau. Cette querelle déjà ancienne est symptomatique d’un désir de dépossession aux multiples ressorts.
À la rentrée littéraire 2017 paraissait Le Presbytère, un premier roman très singulier, construit à partir d’audiences de procès ayant trait à des abus sexuels commis dans les années 1970. Mais au-delà des faits et de leurs enjeux sociologiques, son auteure Ariane Monnier saisit par la puissance de son écriture, tout en retenue et en délicatesse. Article, entretien, extraits.
En 2000, un jeune étudiant en histoire fait une découverte littéraire qui changera sa vie. Ce choc s’appelle Hélène Bessette. De cette auteure méconnue, qui a publié 14 ouvrages chez Gallimard, il ne reste que quelques livres disponibles, difficiles à se procurer. Pour Julien Doussinault, c’est le début d’une quête qui aboutira à la réédition de l’œuvre. Entretien.
Dans son dernier roman, Éric Faye s’intéresse aux kamikakuchi, ces hommes et ces femmes ordinaires « cachés par les dieux », c’est-à-dire enlevés au Japon par le gouvernement nord-coréen à des fins d’espionnage dans les années 1970-1980. Un puzzle choral déclinant les destins d’une demi-douzaine de personnages entre vérité et fiction, pour décrire une réalité qui, loin de se réduire au fait divers, synthétise les complexités géopolitiques d’une partie du globe.
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Per-am-bu-la-tion. Du latin perambulare, parcourir, voyager, divaguer. Promenade, voyage ou excursion, c’est là un mot désuet, rare, précieux comme je les aime. Je vous invite aujourd’hui à arpenter la rue du Bac, dans le septième arrondissement de Paris, à la rencontre des artistes et des grands personnages qui y ont vécu ou qui s’en sont inspirés. En route !
L’exposition « Fait main » du Musée dauphinois à Grenoble, pilotée par son directeur Olivier Cogne et prolongée jusqu’au 19 juin, rend hommage à l’artisanat gantier, qui fit la renommée de la capitale dauphinoise avant de tomber en désuétude. Parcours qui incarne de façon exemplaire le changement des mœurs autant que la désindustrialisation.
Per-am-bu-la-tion. Du latin perambulare, parcourir, voyager, divaguer. Promenade, voyage ou excursion, c’est là un mot désuet, rare, précieux comme je les aime. Je vous invite aujourd’hui sur le boulevard Arago, à la rencontre des artistes et des grands personnages qui y ont vécu, ou qui s’en sont inspirés. En route !
Le musée de la Chasse et de la Nature accueille, à partir d'aujourd'hui, le bestiaire tératologique de la plasticienne Carolein Smit. Ses céramiques tourmentées fascinent et s'inscrivent parfaitement dans l'écrin du musée de la rue des Archives.
Focus sur la plasticienne Sylvie Selig, une des figures les plus singulières de la Biennale d'art contemporain de Lyon qui s'ouvre ce mercredi 14 septembre.