Pékin entend introduire de l’équité pour les « travailleurs flexibles », livreurs et autres employés des plateformes, dans l’un des secteurs les plus dynamiques de l’économie chinoise. À grands coups de directives, de lois et d’imprécations menaçantes lancées aux grands groupes de la tech.
Depuis le 1er juillet 2020, un régime d’exception s’est mis en place dans le territoire chinois du Sud, ancienne colonie britannique qui était censée jouir d’une semi-autonomie jusqu’en 2047. Les médias sont mis au pas au nom de la sécurité nationale.
Lundi, des centaines de personnes ont manifesté à Hong Kong en soutien à une cinquantaine de figures du camp pro-démocratie inculpées la veille pour « subversion ». La loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin écrase l’élite pro-démocrate.
Le plan de relance post-Covid de Pékin semble partiellement porter ses fruits, avec une embauche totale de plus de 4,4 millions de personnes au deuxième trimestre 2020. Mais il cache mal des pertes de salaire importantes et un sous-emploi bien réel.
La crise sanitaire et ses conséquences affectent particulièrement les « migrants de l'intérieur », travailleurs venus des campagnes. Des économistes chinois voient la possibilité d’un mouvement social d’ampleur. En Inde, le taux de chômage a franchi la barre des 59 % dans certains États.