Vit à Bombay où il assure la correspondance de Mediapart pour l'Asie du Sud. A travaillé douze ans aux Echos et a ensuite collaboré à plusieurs autres médias : Le Nouvel Observateur, Liaisons Sociales, Vanity Fair, La Stampa, Sky24, Radio Classique... Ingénieur diplômé de Sciences-Po et des Ateliers Varan (réalisation de films documentaires). A publié deux ouvrages chez Plon : "Le mystère Mario Monti, portrait de l'Italie post-Berlusconi" (2012) et "Enquête sur le patronat, dans les coulisses du scandale Medef-UIMM" (2009).
Environ 400 milliards d’euros placés à l’étranger échappent au fisc indien. Faute d’avoir pu identifier les fraudeurs sur les listings de la banque HSBC, le gouvernement Modi a été contraint de transmettre le dossier à la Cour suprême, mais le temps presse.
L’ancienne colonie britannique a-t-elle vraiment besoin du modèle démocratique occidental ? « Non », répond Madhav Das Nalapat, titulaire de la chaire de la paix à l’Unesco et professeur d’université à Manipal (Inde). Pour cet expert de la géopolitique asiatique, France et États-Unis devraient arrêter de donner des leçons.
Voulant incarner le grand retour de son pays sur la scène internationale, le nouveau premier ministre indien vient de jouer les superstars aux États-Unis. Modi, sur la base de ses convictions ultranationalistes, revendique un rôle de grande puissance régionale. Les relations avec l'autre géant d'Asie, la Chine, restent tendues en raison de conflits frontaliers persistants.
Dans l’État du Gujarat, dirigé ces dix dernières années par le nouveau premier ministre de l’Inde, c’est la fuite en avant : hypnotisés par Hong Kong et Singapour, les pouvoirs publics cherchent à tout prix des investisseurs étrangers pour construire des villes plus folles les unes que les autres et destinées, disent-ils, à absorber la croissance démographique.
Le nouveau gouvernement indien, tenu par les nationalistes hindous, connaît des débuts difficiles. Il a fait des questions d'hygiène publique une de ses priorités. Les villes indiennes sont envahies d'ordures comme de maladies liées à l'absence de toilettes. Et dans les bidonvilles de Bombay la population désespère de voir la situation sanitaire s’améliorer.
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La Cour Suprême de l'Inde est enfin décidée à revoir sa position sur la pénalisation du sexe «contre nature». Mais elle continue de considérer qu'être homo est un choix. Et les médias de faire l'amalgame avec les droits des transgenres.
Narendra Modi est venu baptiser à Bombay, jeudi 14 décembre, le premier des six sous-marins Scorpène achetés à la France en 2005. Avant son arrivée, le quartier de Colaba avait été débarrassé de tous ses marchands de rue.
Une fausse interview de la ministre indienne de l’information circule sur Facebook, après que celle-ci a annoncé (pour de vrai) l’interdiction de la publicité pour les préservatifs, qu’elle juge indécente.
Après un trou d'air consécutif à de mauvais résultats économiques à la fin de l'été, le premier ministre de l'Inde reprend du poil de la bête, au moment où sa région d'origine, le Gujarat, s'apprête à aller aux urnes.