Guillaume Delacroix

Ses Derniers articles
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Au Bangladesh, l’arrivée massive des Rohingyas bouleverse le jeu politique
Dans une école coranique du camp de Kutupalong © Guillaume Delacroix
Alors que des élections générales doivent se tenir dans un an, les Bangladais assistent à une instrumentalisation de la situation des centaines de milliers de réfugiés en provenance de Birmanie par les deux principaux partis, la Ligue Awami, au pouvoir, et le BNP. Le tout, sur fond d’islamisation rampante et de combats avec des groupes terroristes. Reportage de notre envoyé spécial.
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Dassault soupçonné d’avoir enfreint les règles des marchés publics en Inde
Alors que des rendez-vous politiques importants se profilent dans le sous-continent, le chef de l’opposition, Rahul Gandhi, s’interroge sur l’alliance passée fin 2016 entre l’avionneur français et le groupe indien Reliance Infrastructure pour fabriquer les Rafale.
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Rohingyas: derrière la religion, le pétrole et le gaz
Pour obtenir des rations alimentaires, les réfugiés doivent porter au cou le permis de séjour attestant de leur citoyenneté birmane © Guillaume Delacroix
Pendant que le gouvernement bangladais négocie un accord de rapatriement avec le ministre de l'intérieur birman, militaire de carrière, les réfugiés reçoivent des permis de séjour. Ils gardent précieusement le moindre papier attestant leur lien avec l'Arakan, la province qu'ils ont fuie et dont la Chine rêve de prendre le contrôle, en raison des hydrocarbures qu'elle recèle. (2/3)
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Réfugiés rohingyas: une catastrophe sanitaire, un désastre écologique
Balukhali, 5 nov. 2017 : Amina Khatun (en noir, à droite) vient consulter au dispensaire de l'ONG Friendship © Guillaume Delacroix
Depuis la fin du mois d’août, 620 000 membres de la communauté rohingya de Birmanie sont venus se réfugier à l’extrême sud du Bangladesh, pourchassés par l’armée birmane. Dans les camps bâtis en catastrophe au milieu des rizières, au cœur d'un drame humanitaire absolu, ils tentent de survivre à la faim et à la peur, sans oser penser à l’avenir. (1/3)
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Inde: Narendra Modi essuie un premier orage d'impopularité
Un cordonnier près du siège de la banque centrale à Bombay, le 18 janvier 2017. © GD
Alors que les résultats économiques ne sont pas au rendez-vous et que la croissance est en forte baisse, le premier ministre découvre le « Modi bashing » et crie au complot, répétant autour de lui qu’il n’y a pas d’alternative à sa politique. Et le voilà en plus fortement critiqué par les instances judiciaires du pays.
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L’Inde veut accélérer dans les énergies propres
À l’issue de leur rencontre à l’Élysée, samedi 3 juin, ni Narendra Modi, ni Emmanuel Macron n’ont évoqué le projet de centrale nucléaire géante d’EDF dans le sous-continent. Le premier ministre indien a préféré insister sur le solaire.
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Modi vient à son tour se frotter à Macron
En rencontrant coup sur coup Donald Trump et Vladimir Poutine, Emmanuel Macron a donné à l'étranger l'image d'un dirigeant qui n'allait pas s'en laisser conter. Le premier ministre indien, en tournée en Europe, fait un crochet par Paris les 2 et 3 juin pour le rencontrer.
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Narendra Modi, «une variante très indienne de l’autocratie»
Narendra Modi © Reuters
Le premier ministre nationaliste hindou a gagné les élections générales en Inde il y a exactement trois ans, le 16 mai 2014. Sa conception musclée du pouvoir inquiète, même si elle n'a pas grand chose à voir avec celle d'un Erdogan ou d'un Poutine.
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Paris tente le passage en force dans le nucléaire indien
Alors que le projet d'EDF visant à construire six réacteurs EPR à Jaitapur, entre Bombay et Goa, n’en est encore qu’au stade préliminaire, des diplomates français viennent de déclarer que le chantier est en mesure de démarrer en décembre 2018. Sur place, c’est la stupeur.