Vit à Bombay où il assure la correspondance de Mediapart pour l'Asie du Sud. A travaillé douze ans aux Echos et a ensuite collaboré à plusieurs autres médias : Le Nouvel Observateur, Liaisons Sociales, Vanity Fair, La Stampa, Sky24, Radio Classique... Ingénieur diplômé de Sciences-Po et des Ateliers Varan (réalisation de films documentaires). A publié deux ouvrages chez Plon : "Le mystère Mario Monti, portrait de l'Italie post-Berlusconi" (2012) et "Enquête sur le patronat, dans les coulisses du scandale Medef-UIMM" (2009).
Dans un pays toujours sous le charme de Narendra Modi, l’héritier de la dynastie fondée par Nehru prend la présidence du parti du Congrès, samedi 16 décembre. Certains le présentent comme «le Jeremy Corbyn de l’Inde»...
Alors que des élections générales doivent se tenir dans un an, les Bangladais assistent à une instrumentalisation de la situation des centaines de milliers de réfugiés en provenance de Birmanie par les deux principaux partis, la Ligue Awami, au pouvoir, et le BNP. Le tout, sur fond d’islamisation rampante et de combats avec des groupes terroristes. Reportage de notre envoyé spécial.
Alors que des rendez-vous politiques importants se profilent dans le sous-continent, le chef de l’opposition, Rahul Gandhi, s’interroge sur l’alliance passée fin 2016 entre l’avionneur français et le groupe indien Reliance Infrastructure pour fabriquer les Rafale.
Pendant que le gouvernement bangladais négocie un accord de rapatriement avec le ministre de l'intérieur birman, militaire de carrière, les réfugiés reçoivent des permis de séjour. Ils gardent précieusement le moindre papier attestant leur lien avec l'Arakan, la province qu'ils ont fuie et dont la Chine rêve de prendre le contrôle, en raison des hydrocarbures qu'elle recèle. (2/3)
Depuis la fin du mois d’août, 620 000 membres de la communauté rohingya de Birmanie sont venus se réfugier à l’extrême sud du Bangladesh, pourchassés par l’armée birmane. Dans les camps bâtis en catastrophe au milieu des rizières, au cœur d'un drame humanitaire absolu, ils tentent de survivre à la faim et à la peur, sans oser penser à l’avenir. (1/3)
Alors que les résultats économiques ne sont pas au rendez-vous et que la croissance est en forte baisse, le premier ministre découvre le « Modi bashing » et crie au complot, répétant autour de lui qu’il n’y a pas d’alternative à sa politique. Et le voilà en plus fortement critiqué par les instances judiciaires du pays.
À l’issue de leur rencontre à l’Élysée, samedi 3 juin, ni Narendra Modi, ni Emmanuel Macron n’ont évoqué le projet de centrale nucléaire géante d’EDF dans le sous-continent. Le premier ministre indien a préféré insister sur le solaire.
En rencontrant coup sur coup Donald Trump et Vladimir Poutine, Emmanuel Macron a donné à l'étranger l'image d'un dirigeant qui n'allait pas s'en laisser conter. Le premier ministre indien, en tournée en Europe, fait un crochet par Paris les 2 et 3 juin pour le rencontrer.
Le premier ministre nationaliste hindou a gagné les élections générales en Inde il y a exactement trois ans, le 16 mai 2014. Sa conception musclée du pouvoir inquiète, même si elle n'a pas grand chose à voir avec celle d'un Erdogan ou d'un Poutine.
Alors que le projet d'EDF visant à construire six réacteurs EPR à Jaitapur, entre Bombay et Goa, n’en est encore qu’au stade préliminaire, des diplomates français viennent de déclarer que le chantier est en mesure de démarrer en décembre 2018. Sur place, c’est la stupeur.
Arrivés au Nagaland au XIXe siècle, les baptistes américains ont essayé d’effacer les traditions indigènes. Grâce à Internet, la population locale renoue aujourd'hui avec son passé et lutte contre un nouvel ennemi : le nationalisme hindou. Second volet de notre reportage.
Aküm Longchari, directeur du Morung Express, l'un des principaux quotidiens de l’État indien du Nagaland.
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La Cour Suprême de l'Inde est enfin décidée à revoir sa position sur la pénalisation du sexe «contre nature». Mais elle continue de considérer qu'être homo est un choix. Et les médias de faire l'amalgame avec les droits des transgenres.
Narendra Modi est venu baptiser à Bombay, jeudi 14 décembre, le premier des six sous-marins Scorpène achetés à la France en 2005. Avant son arrivée, le quartier de Colaba avait été débarrassé de tous ses marchands de rue.
Une fausse interview de la ministre indienne de l’information circule sur Facebook, après que celle-ci a annoncé (pour de vrai) l’interdiction de la publicité pour les préservatifs, qu’elle juge indécente.
Après un trou d'air consécutif à de mauvais résultats économiques à la fin de l'été, le premier ministre de l'Inde reprend du poil de la bête, au moment où sa région d'origine, le Gujarat, s'apprête à aller aux urnes.