Vit à Bombay où il assure la correspondance de Mediapart pour l'Asie du Sud. A travaillé douze ans aux Echos et a ensuite collaboré à plusieurs autres médias : Le Nouvel Observateur, Liaisons Sociales, Vanity Fair, La Stampa, Sky24, Radio Classique... Ingénieur diplômé de Sciences-Po et des Ateliers Varan (réalisation de films documentaires). A publié deux ouvrages chez Plon : "Le mystère Mario Monti, portrait de l'Italie post-Berlusconi" (2012) et "Enquête sur le patronat, dans les coulisses du scandale Medef-UIMM" (2009).
Le gouvernement Modi essaie de maquiller les chiffres mais la réalité est pourtant là : les suicides d’agriculteurs repartent à la hausse dans le sous-continent. L’endettement est l’une des explications de ce drame, mais elle n’est pas la seule.
Depuis début 2015, le gouvernement nationaliste au pouvoir à Delhi a gelé les activités de 17 000 organisations non gouvernementales, leur reprochant de se financer à l’étranger et d’agir contre les intérêts du pays. Parmi celles-ci : Amnesty International, ActionAid, Survival International et Greenpeace India.
Le Communist Party of India (Marxist), autrefois si puissant, ne compte plus que neuf députés à Delhi et ne dirige plus qu'un seul Etat du pays, le Tripura. Il vient de choisir pour nouveau leader Sitaram Yechury, un apparatchik qui rêve de reconquérir, sans trop y croire, les fiefs du Bengale-Occidental et du Kerala.
Le premier ministre de l’Inde s’attaque à sa promesse de traiter la pollution effarante du fleuve sacré, dont dépendent 43 % de la population du pays. Non sans arrière-pensées nationalistes et religieuses.
En 2014, l’Inde a été le troisième contributeur aux profits de la banque britannique. Des auditeurs internes sont attendus au siège de Bombay, où les employés vont être interrogés à propos des 1 200 clients indiens qui cachaient leur argent en Suisse. Le gouvernement Modi réfléchit à une amnistie pour les fraudeurs au fisc.
Après sa victoire éclatante aux élections régionales de Delhi, l’Aam Aadmi Party (AAP) sombre dans des querelles intestines. Pour Pramod Kumar, spécialiste des questions de gouvernance, l'AAP ressemble au parti grec Syriza et ne fait qu’occuper le vide laissé par le parti communiste indien.
Le gouvernement de Narendra Modi engage à marche forcée une politique de grands travaux dans tout le pays. Conséquence: des procédures accélérées d’expropriation de nombreux propriétaires fonciers. Les premières victimes sont les populations les plus pauvres alors que le pouvoir est accusé de servir les intérêts des grands groupes.
Depuis l’arrivée au pouvoir de Modi, le MIM, parti musulman basé à Hyderabad, a gagné sept sièges au parlement local et deux à l’assemblée de Bombay. Son leader, Asaduddin Owaisi, surfe sur la vague communautariste et entend récupérer un électorat jusqu’ici fidèle au parti du Congrès.
Six mois après le triomphe électoral de la droite nationaliste conduite par Narendra Modi, les escarmouches entre confessions religieuses se multiplient. Les fondamentalistes hindouistes ont annoncé des milliers de conversions pour Noël. Reportage à Hyderabad, où les musulmans représentent 40 % de la population et redoutent de nouveaux affrontements.
Six mois après sa déroute historique aux élections, le parti du Congrès, dirigé par les descendants de Nehru, est encore groggy. Évincé récemment du poste de porte-parole, Shashi Tharoor, ancien ministre des affaires étrangères, analyse pour Mediapart les causes de la défaite et l'avenir du parti.
La Cour suprême de Delhi a annulé la quasi-totalité des concessions de mines de l’Inde. Le gouvernement Modi a six mois pour trouver une solution et éviter que les centrales électriques ne soient mises à l’arrêt.
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La Cour Suprême de l'Inde est enfin décidée à revoir sa position sur la pénalisation du sexe «contre nature». Mais elle continue de considérer qu'être homo est un choix. Et les médias de faire l'amalgame avec les droits des transgenres.
Narendra Modi est venu baptiser à Bombay, jeudi 14 décembre, le premier des six sous-marins Scorpène achetés à la France en 2005. Avant son arrivée, le quartier de Colaba avait été débarrassé de tous ses marchands de rue.
Une fausse interview de la ministre indienne de l’information circule sur Facebook, après que celle-ci a annoncé (pour de vrai) l’interdiction de la publicité pour les préservatifs, qu’elle juge indécente.
Après un trou d'air consécutif à de mauvais résultats économiques à la fin de l'été, le premier ministre de l'Inde reprend du poil de la bête, au moment où sa région d'origine, le Gujarat, s'apprête à aller aux urnes.