Inde, de notre correspondant. - Un mois seulement après leur triomphe écrasant au parlement régional de Delhi, les militants de l’Aam Aadmi Party (AAP, Parti de l’homme ordinaire) sont en plein désarroi. Au lieu de jouir de leur victoire, ils assistent, déboussolés, à de sombres batailles d’appareil qui mettent aux prises ses principaux dirigeants. Théoriquement, leur mouvement, qui a fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille, a les mains libres pour mener sa politique dans la capitale de l’Inde, puisqu’il a obtenu 67 sièges sur 70. Le parti du premier ministre Narendra Modi, le BJP, a dû se contenter, lui, des trois fauteuils restants, tandis que le parti du Congrès de la famille Gandhi, longtemps dominant dans la région, a tout simplement disparu des écrans radars.
En Inde, la crédibilité du parti anti-corruption est en péril
Après sa victoire éclatante aux élections régionales de Delhi, l’Aam Aadmi Party (AAP) sombre dans des querelles intestines. Pour Pramod Kumar, spécialiste des questions de gouvernance, l'AAP ressemble au parti grec Syriza et ne fait qu’occuper le vide laissé par le parti communiste indien.
17 mars 2015 à 18h32
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