Asie et Océanie

En Inde, Modi veut relancer le chantier titanesque de la dépollution du Gange

Le premier ministre de l’Inde s’attaque à sa promesse de traiter la pollution effarante du fleuve sacré, dont dépendent 43 % de la population du pays. Non sans arrière-pensées nationalistes et religieuses.

Guillaume Delacroix

De notre correspondant en Inde.-  « Mon fils, délivre-moi de ma crasse, que tout épuré je puisse m’écouler. » Aux dires de Narendra Modi, c’est ainsi que « depuis sa source » située à plus de 4 000 mètres d’altitude dans l’Himalaya, « jusqu'à son embouchure » au Bengale, le Gange « interpelle ses enfants et les implore d'écouter ses malheurs ». Si le premier ministre de l’Inde a choisi de donner dans le registre lyrique, c’est qu’il a promis d’assainir une bonne fois pour toutes le plus sacré des sept fleuves du pays, d’ici à la fin de son quinquennat, en 2019. Et pour cela, il lui faut trouver de l’argent.

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