Vit à Bombay où il assure la correspondance de Mediapart pour l'Asie du Sud. A travaillé douze ans aux Echos et a ensuite collaboré à plusieurs autres médias : Le Nouvel Observateur, Liaisons Sociales, Vanity Fair, La Stampa, Sky24, Radio Classique... Ingénieur diplômé de Sciences-Po et des Ateliers Varan (réalisation de films documentaires). A publié deux ouvrages chez Plon : "Le mystère Mario Monti, portrait de l'Italie post-Berlusconi" (2012) et "Enquête sur le patronat, dans les coulisses du scandale Medef-UIMM" (2009).
Alors que la COP21 tire à sa fin, l'impact des multinationales a été une fois de plus glissé sous le tapis. En France, le palmarès des dix multinationales les plus polluantes du point de vue climatique comporte trois cimentiers. Lafarge est le numéro 1 mondial du ciment, un matériau à l’origine de 5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Alors que le parti d'Aung San Suu Kyi a clairement remporté les élections du 8 novembre, la scène artistique birmane aimerait profiter de cette victoire. Mais à Rangoun, les peintres et plasticiens expriment leur circonspection, compte tenu des difficultés à travailler librement dans un pays officiellement débarrassé de la censure depuis 2012.
Dimanche 8 novembre, des élections libres se sont tenues en Birmanie, les premières depuis vingt-cinq ans. À Mandalay, deuxième ville du pays, les électeurs n'avaient que le nom d'Aung San Suu Kyi sur les lèvres. Mais même en cas de large victoire, « The Lady » a encore bien des obstacles à franchir pour prendre le pouvoir.
La question ethnique est l'enjeu numéro un des élections qui se déroulent dimanche 8 novembre en Birmanie. Les militaires, pas plus que les partis d'opposition, ne savent comment faire de la place à l'extraordinaire mosaïque de populations qui composent le pays, ces “voisins de l'intérieur” dont beaucoup ne pourront pas voter.
Alors que le premier ministre pakistanais, Nawaz Sharif, a de plus en plus de mal à contrôler les membres de son gouvernement, le général en chef des armées, Raheel Sharif, occupe délibérément le terrain politique et médiatique.
Le lynchage à mort d’un musulman soupçonné d’avoir mangé de la viande bovine n’en finit pas de provoquer des remous en Inde. Le ministre de la culture du gouvernement Modi est montré du doigt, en raison de ses déclarations extrémistes en faveur des hindous.
Le premier ministre indien rentre des États-Unis, où il s’est livré à un nouveau one-man show devant 18 000 de ses compatriotes installés dans la Silicon Valley. Son parti, le BJP, entretient des liens étroits avec les 28 millions d'Indiens de l’étranger.
La nouvelle Constitution, adoptée solennellement dimanche 20 septembre, découpe le petit pays himalayen en sept provinces. Les minorités ethniques ne s’y reconnaissent pas. Et pendant ce temps-là, la réparation des dommages causés par les séismes du printemps patine. Deux millions de personnes vont passer l’hiver sous la tente.
Elles se sont bagarrées pendant plus de sept ans pour obtenir le droit à la transmission de la nationalité népalaise à leurs enfants. Lundi 14 septembre, les femmes ont perdu. Les grands partis politiques qui tirent les ficelles de l’Assemblée constituante de Katmandou ont opté pour le statu quo. Près de vingt ans après la révolution maoïste.
L’État indien du Gujarat est secoué par un mouvement que personne n’avait vu venir : celui de la caste des Patel, qui veut bénéficier du principe de discrimination positive, au même titre que les plus basses castes. Décryptage.
Un artiste français a décrypté, à l’aide d’un modèle mathématique, les photos de baisers que la jeunesse de Bombay poste avec frénésie sur les réseaux sociaux. Ce climat de libération vient se heurter aux fortes pressions conservatrices et aux campagnes morales relayées par de larges parties de la société indienne.
Le gouvernement Modi a du mal à faire passer ses réformes au Parlement mais il a dans les cartons un projet de flexibilisation du droit social qui mobilise les partenaires sociaux. Un appel à la grève générale a été lancé pour le 2 septembre 2015.
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La Cour Suprême de l'Inde est enfin décidée à revoir sa position sur la pénalisation du sexe «contre nature». Mais elle continue de considérer qu'être homo est un choix. Et les médias de faire l'amalgame avec les droits des transgenres.
Narendra Modi est venu baptiser à Bombay, jeudi 14 décembre, le premier des six sous-marins Scorpène achetés à la France en 2005. Avant son arrivée, le quartier de Colaba avait été débarrassé de tous ses marchands de rue.
Une fausse interview de la ministre indienne de l’information circule sur Facebook, après que celle-ci a annoncé (pour de vrai) l’interdiction de la publicité pour les préservatifs, qu’elle juge indécente.
Après un trou d'air consécutif à de mauvais résultats économiques à la fin de l'été, le premier ministre de l'Inde reprend du poil de la bête, au moment où sa région d'origine, le Gujarat, s'apprête à aller aux urnes.