Dossier. Birmanie, la démocratie étouffée Reportage

Les artistes birmans se méfient de la démocratie naissante

Alors que le parti d'Aung San Suu Kyi a clairement remporté les élections du 8 novembre, la scène artistique birmane aimerait profiter de cette victoire. Mais à Rangoun, les peintres et plasticiens expriment leur circonspection, compte tenu des difficultés à travailler librement dans un pays officiellement débarrassé de la censure depuis 2012.

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Pour découvrir ce lieu de création fondé il y a une douzaine d'années par cinq copains de la State High School of Arts de Rangoun, il faut s'éloigner du centre-ville et se diriger vers le nord, en direction de la résidence de celle qui s'apprête à diriger la Birmanie. Aung San Suu Kyi, qui a remporté une victoire écrasante aux législatives du 8 novembre et dont le parti, la Ligue nationale démocratique (NLD), pourra gouverner à partir du mois de mars 2016 sans avoir à nouer d'alliance avec des partis ethniques qui ont été étonnamment laminés dans les urnes, habite à moins d'un kilomètre, à vol d'oiseau, de Studio Square.

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