La réforme du marché du travail qui inquiète les syndicats indiens
Le gouvernement Modi a du mal à faire passer ses réformes au Parlement mais il a dans les cartons un projet de flexibilisation du droit social qui mobilise les partenaires sociaux. Un appel à la grève générale a été lancé pour le 2 septembre 2015.
DeDe notre correspondant à Bombay (Inde). - Lorsque Narendra Modi a pris les rênes de l’Inde au printemps 2014, son prédécesseur, Manmohan Singh, en a entendu de toutes les couleurs à l’heure du bilan. Il était « premier ministre par accident », pour reprendre le titre d’une biographie signée par l’un de ses anciens collaborateurs. Un chef de gouvernement dont le mandat aura été caractérisé par l’immobilisme et la soumission totale au Parti du Congrès et à la famille Gandhi qui le dirige, disaient tous les commentateurs. Un peu plus d’un an après, c’est étonnamment la même petite musique qui commence à se faire entendre à propos de Narendra Modi. Qui aurait pu imaginer cela, s’agissant d’un homme réputé suractif et autoritaire, qui avait été élu pour réveiller le pays et le réformer en profondeur ?