Jean-François Demay

Tous ses articles

  • La pandémie de zombies devient mondiale

    Traité de zombologie politique et poétique (7/7)

    Alors que les zombies ne trouvent plus leur place sur grand écran, ils pullulent désormais sur le petit grâce aux plateformes de streaming. Et ils ne nous disent plus que l’apocalypse est pour bientôt mais qu’on y est déjà, et qu’il faut réfléchir en véritables collapsologues.

  • Dans le monde d’Internet, génération Z comme zombie

    Traité de zombologie politique et poétique (6/7)

    Avec le développement des nouvelles technologies, les images sont partout et tout le monde peut en produire. Elles deviennent omniprésentes, y compris lorsqu’elles sont violentes. Notre consommation tourne à la pulsion. C’est ce que les films de zombies, au temps d’Internet, veulent nous dire.

  • Tombées les tours jumelles, les zombies prennent la rage

    Traité de zombologie politique et poétique (5/7)

    Durant les années 1990, le zombie reste dans sa tombe. Lui qui aime les périodes de crise ne trouve guère sa place dans les productions de l’époque. Il faudra le passage au XXIe siècle et un attentat retentissant pour que les morts-vivants reviennent hanter les écrans.

  • Les années Reagan : la mort, c’est cool

    Traité de zombologie politique et poétique (4/7)

    Avec les années 1980 triomphent les Chicago Boys. L’Amérique se donne à un acteur qui va tout faire pour déréguler l’économie. La contestation se coule dans le cool et les zombies deviennent drôles. Seul Romero livre un chef-d’œuvre désespéré et radical en 1985.

  • « Zombie » : précis de décomposition (avancée)

    Traité de zombologie politique et poétique (3/7)

    En 1978, le temps est à la désillusion. La deuxième crise pétrolière atteint les économies et la pauvreté augmente. Beaucoup de celles et ceux qui ont fait 68 ont tiré un trait sur leurs rêves. George Romero réalise « Zombie », chef-d’œuvre mélancolique.

  • « La Nuit des morts-vivants », nouvelle vague de terreur

    Traité de zombologie politique et poétique (2/7)

    En 1968, la révolution est aussi sur les écrans. On peut aller voir au cinéma « 2001, l’Odyssée de l’espace » de Stanley Kubrick, « Il était une fois dans l’Ouest » de Sergio Leone et un petit film d’horreur qui pose l’esthétique du genre qui nous intéresse cet été.

  • Lâcher de goules puantes

    Traité de zombologie politique et poétique (1/7)

    Parmi les monstres qui pullulent sur les écrans depuis l’invention du cinéma, il en est un à la mode depuis plus de cinquante ans. Moins élégant que le vampire, plus affamé que le fantôme, le zombie sait se faire aimer du public. Sans doute parce que, sans être bavard, il a beaucoup de choses à dire.

  • « Tomino la maudite » ou la fabrique du monstre japonais

    Au détour des livres 2021 (3/13)

    Un maître du manga macabre décrit une société à la dérive à travers les yeux de deux enfants qui vivent dans une baraque de phénomènes de foire. On pourrait avoir envie de détourner les yeux. Ce serait passer à côté d’une œuvre radicale mais empreinte de grâce et hantée par les figures religieuses.

  • Bob Leman: en ver et contre tous

    Au détour des livres 2020 (2/16) — Chronique

    Bienvenue à Sturkeyville est un recueil de six nouvelles horrifiques qui prennent place dans une ville imaginaire de Nouvelle-Angleterre. Au programme, vers géants, vampires crados, larves cannibales… et une vision plutôt sombre de la société américaine.