Série Épisode 5 Claude Sautet, cinéaste de l’implicite

La trilogie finale de Claude Sautet

Après l’échec de « Garçon », Claude Sautet va revoir sa façon de faire du cinéma. En changeant de scénaristes et en s’intéressant à des acteurs et des actrices plus jeunes, il va épurer son style, être encore plus pointu dans son analyse des rapports humains. Ses trois derniers films sont bouleversants.

Jean-François Demay

Si Claude Sautet est le cinéaste de la crise, il faut bien reconnaître qu’il en a connu une bien particulière. Une crise d’inspiration qui a abouti à Garçon en 1983, un film avec Montand en vedette, Montand qui cabotine, Montand au centre d’une chorégraphie dans un restaurant, haut lieu de la filmographie du cinéaste. Mais rien ne marche vraiment. Sautet le dit d’ailleurs à Michel Boujut dans son livre d’entretiens à propos de ce film : « C’était comme si je me parodiais. Tout était trop “à ma main”, ça risquait de devenir de l’automatisme. »

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