Diplômé de l’École des métiers de l'information en 2008, j’ai travaillé plusieurs années pour la presse informatique puis pour ELLE et Le Courrier des maires.
Secrétaire de rédaction à Mediapart après y avoir exercé comme correcteur. Auteur d’articles sur le cinéma ou la littérature avec une prédilection pour le « mauvais genre » (horreur, fantastique, science-fiction).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Durant cette quinzaine olympique, Mediapart propose un tour quotidien des actualités de la compétition sportive et de ses à-côtés. Au sommaire du 1er août : la Marchand mania, l’émission de Léa Salamé qui ne fait pas l’unanimité à France Télévisions et une badiste indienne star de son pays.
Dans son dernier ouvrage, l’exégète de la pop culture décrypte les films de Jacques Rivette et analyse pourquoi les films du cinéaste de la Nouvelle Vague sont d’une grande modernité et cachent un discours politique émancipateur et révolutionnaire.
En filmant le quotidien du commandant d’Auschwitz et de sa femme dans l’espace fermé de leur jardin, le cinéaste montre l’horreur sans images violentes. L’abjection gît alors dans la lumière, dans les mots échangés, dans le déni qui a participé à l’organisation du génocide.
Le film de William Friedkin est devenu culte et a inspiré ces dernières années une multitude de copies plus ou moins conformes. C’est l’occasion de faire le tri parmi la descendance et de se demander pourquoi un tel succès pour ces histoires de possession aux États-Unis.
À sa sortie, le film de William Friedkin a été considéré comme un simple blockbuster efficace et effrayant. Mais plus tard, des critiques, dépassant les simples images terrifiantes, ont vu un film complexe, qui aborde de nombreux thèmes comme la psychanalyse, l’ethnologie ou la politique.
Si « L’Exorciste » a marqué le public, il fut encore plus éprouvant pour toutes les personnes qui ont travaillé sur le plateau, acteurs comme techniciens. Sans doute parce que William Friedkin fait partie de ces réalisateurs qui aiment pousser à bout leur équipe pour atteindre la perfection.
Immense succès en 1973, le film de William Friedkin a traumatisé une génération de spectateurs. Mais plus qu’un film d’horreur outrancier, le long métrage a parlé et parle encore à une société en plein doute qui se replie sur la religion.
Bruce Lee, un jeune acteur sino-américain surtout connu en Asie, rend son dernier souffle le 20 juillet 1973. Il devient au fil du temps une icône de la pop culture mondiale, dressée face à la toute-puissance américaine et aux discriminations. Notre série sur l’année 1973.
Alors que les zombies ne trouvent plus leur place sur grand écran, ils pullulent désormais sur le petit grâce aux plateformes de streaming. Et ils ne nous disent plus que l’apocalypse est pour bientôt mais qu’on y est déjà, et qu’il faut réfléchir en véritables collapsologues.
Avec le développement des nouvelles technologies, les images sont partout et tout le monde peut en produire. Elles deviennent omniprésentes, y compris lorsqu’elles sont violentes. Notre consommation tourne à la pulsion. C’est ce que les films de zombies, au temps d’Internet, veulent nous dire.
Durant les années 1990, le zombie reste dans sa tombe. Lui qui aime les périodes de crise ne trouve guère sa place dans les productions de l’époque. Il faudra le passage au XXIe siècle et un attentat retentissant pour que les morts-vivants reviennent hanter les écrans.
Avec les années 1980 triomphent les Chicago Boys. L’Amérique se donne à un acteur qui va tout faire pour déréguler l’économie. La contestation se coule dans le cool et les zombies deviennent drôles. Seul Romero livre un chef-d’œuvre désespéré et radical en 1985.