Diplômé de l’École des métiers de l'information en 2008, j’ai travaillé plusieurs années pour la presse informatique puis pour ELLE et Le Courrier des maires.
Secrétaire de rédaction à Mediapart après y avoir exercé comme correcteur. Auteur d’articles sur le cinéma ou la littérature avec une prédilection pour le « mauvais genre » (horreur, fantastique, science-fiction).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
En 1978, le temps est à la désillusion. La deuxième crise pétrolière atteint les économies et la pauvreté augmente. Beaucoup de celles et ceux qui ont fait 68 ont tiré un trait sur leurs rêves. George Romero réalise « Zombie », chef-d’œuvre mélancolique.
En 1968, la révolution est aussi sur les écrans. On peut aller voir au cinéma « 2001, l’Odyssée de l’espace » de Stanley Kubrick, « Il était une fois dans l’Ouest » de Sergio Leone et un petit film d’horreur qui pose l’esthétique du genre qui nous intéresse cet été.
Parmi les monstres qui pullulent sur les écrans depuis l’invention du cinéma, il en est un à la mode depuis plus de cinquante ans. Moins élégant que le vampire, plus affamé que le fantôme, le zombie sait se faire aimer du public. Sans doute parce que, sans être bavard, il a beaucoup de choses à dire.
Un maître du manga macabre décrit une société à la dérive à travers les yeux de deux enfants qui vivent dans une baraque de phénomènes de foire. On pourrait avoir envie de détourner les yeux. Ce serait passer à côté d’une œuvre radicale mais empreinte de grâce et hantée par les figures religieuses.
Bienvenue à Sturkeyville est un recueil de six nouvelles horrifiques qui prennent place dans une ville imaginaire de Nouvelle-Angleterre. Au programme, vers géants, vampires crados, larves cannibales… et une vision plutôt sombre de la société américaine.