Série Épisode 2 « Les Dents de la mer », cinquante ans après

« Les Dents de la mer » : l’inconscient est un poisson violent

Si le requin a rapporté des millions et la célébrité à Steven Spielberg, la critique a eu la dent dure à sa sortie. Il a fallu attendre plusieurs années pour que des cinéphiles le redécouvrent et y voient bien plus qu’un simple film d’angoisse.

Jean-François Demay

L’anecdote était appréciée de Peter Benchley, l’auteur du roman Les Dents de la mer, et il aimait la raconter. En 1975, un journaliste qui interviewait Fidel Castro lui fait remarquer qu’il a une lecture étrange pour un dirigeant en presque guerre avec les États-Unis : Tiburon, la traduction espagnole de Jaws, l’ouvrage à l’origine du long métrage. Le Lider Maximo, un peu piqué d’être surpris à lire un best-seller américain, défend l’œuvre et déclare qu’il y voit « une métaphore de la corruption du système américain ».

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