Journaliste à France Culture entre 2000 et 2011, il a rejoint Mediapart en mai 2011. Joseph Confavreux est membre du comité de rédaction de la revue Vacarme, a codirigé le livre La France invisible (La Découverte, 2006) et a publié deux autres ouvrages, Egypte :histoire, société, culture (La Découverte, 2009), et Passés à l'ennemi, des rangs de l'armée française aux maquis Viet-Minh (Tallandier, 2014). Il est aussi co-rédacteur en chef de la Revue du Crieur.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
L’historien italien s’inquiète des effets dévastateurs de l’instrumentalisation de la mémoire de l’Holocauste pour justifier la « guerre génocidaire » menée par l’armée israélienne à Gaza. Ce dévoiement pourrait causer une « remontée spectaculaire » de l’antisémitisme, alerte-t-il.
Des rivières de sang sont en train d’engloutir la population de Gaza. Et une part de notre humanité avec. L’urgence est à la pitié, la pression et la politique.
Titulaire de la chaire Edward Saïd à l’université Columbia de New York, Rashid Khalidi, historien américano-palestinien, analyse le conflit au Proche-Orient depuis son savoir d’historien et sa connaissance des arcanes palestiniennes comme états-uniennes.
Le mot « génocide » est de plus en plus employé pour désigner ce qui se passe aujourd’hui à Gaza. Un usage qui demeure incertain d’un point de vue juridique mais possède déjà des effets politiques.
Ce documentariste, qui est né et vit au sud de l’enclave palestinienne, témoigne dans Mediapart de ses conditions de survie et demande que des enquêtes indépendantes soient menées sur les modalités et les conséquences de l’offensive israélienne.
Ce sont des voix minoritaires mais précieuses. Dans un pays traumatisé par les attaques du Hamas, où l’esprit de revanche, voire de vengeance, anime le sommet de l’État et les profondeurs de la société, les pacifistes tentent encore de se faire entendre.
Alors que le chiffre des personnes détenues par le Hamas a été réévalué à 199 et que ce dernier vient de poster une première vidéo d’une Franco-Israélienne prisonnière, les familles font tout pour mettre au centre le sort des leurs, que beaucoup jugent négligé par le gouvernement israélien.
Les Palestiniens d’Israël, qui représentent presque 20 % de la population, rasent les murs, entre crainte d’affrontements communautaires, solidarité interdite avec Gaza et sentiment que le pays les rejette toujours plus.
La société israélienne est à la fois en deuil et en guerre. Traumatisée et mobilisée. La colère qui s’exprime vise parfois Nétanyahou sans remettre en cause, sinon à la marge, ce qui se passe actuellement à Gaza.
Libéré lors d’un échange « otage israélien contre prisonniers palestiniens », le leader du Hamas dans la bande de Gaza était vu par Israël comme à même de contrôler ce territoire. Jusqu’aux massacres du 7 octobre.
Devenu en large part académique, décoratif, rentable, voire outil de gentrification, le street art et son image emblématique, le graffiti, est-il fini ? Réponse à partir de l’exposition « La Morsure des termites », au Palais de Tokyo.
En croisant des données inédites sur cette expérience d’obéissance de masse, deux chercheurs interrogent cette vaste question sociale irrésolue.
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Mediapart renforce sa couverture de la culture et lance une newsletter dédiée aux batailles culturelles, aux enquêtes sur les institutions, aux débats sur la création et aux rencontres avec des lieux et des personnes qui continuent de faire vivre un champ attaqué de toutes parts.
Marine Vlahovic, retrouvée morte lundi dernier, avait 39 ans. Voix talentueuse d’Arte Radio et de France Culture, elle avait aussi signé plusieurs papiers pour Mediapart, notamment sur la Palestine. Son énergie manquera à Gaza et son rire à ses ami·es.
Jeudi 14 novembre, la Revue du Crieur, publie son 25ème et dernier numéro, après presque dix années d'existence consacrées à enquêter sur les idées et la culture. Le moment de compléter votre collection en lisant notamment un dossier exceptionnel consacré à la « Solitude de Gaza ».
Le podcast culturel de critique hebdomadaire de Mediapart reprend ses émissions ce dimanche 25 septembre, parce que le service public se désintéresse toujours plus des voix critiques et que la concentration des industries culturelles continue de vouloir les étouffer.
Le n° 19 de la « Revue du crieur » sort ce jeudi 14 octobre en librairies et Relay, et tente, à l’amorce d’une campagne présidentielle inquiétante, de déverrouiller un imaginaire national fossilisé. Il explore aussi les dérives du CNRS, la planète E-Girl, l’itinéraire du chercheur Bernard Rougier ou encore l’héritage de Simone de Beauvoir.