Journaliste au pôle International, j'ai rejoint Mediapart en novembre 2020, après avoir été pigiste (pour Arrêt sur images, Mediapart et France Culture, notamment). Au sein du pôle International, je traite plus particulièrement l'actualité du continent africain et les questions militaires.
J'ai publié plusieurs livres : Mauvaise troupe. La dérive des jeunes recrues de l'armée française (avec Leïla Minano), Les Arènes, 2019 Lucha. Chroniques d'une révolution sans armes au Congo (avec Annick Kamgang), La Boîte à bulles/Amnesty international, 2018 Impunité zéro. Violences sexuelles en temps de guerre : l'enquête (avec Leïla Minano et Anne-Laure Pineau), Autrement, 2017 "Qu'on nous laisse combattre, et la guerre finira". Avec les combattants du Kivu, La Découverte, 2016.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le président clame à qui veut l’entendre qu’il est en train d’écrire une nouvelle page des relations entre la France et le continent africain. Il aura pourtant rencontré, en l’espace d’un mois, trois des dirigeants incarnant le mieux le vieux monde rance de la Françafrique et un chef de gouvernement accusé de crimes contre l’humanité.
Un rapport de la Cour des comptes détaille les moyens humains et matériels des armées françaises utilisés pour soutenir les exportations d’armes françaises à l’étranger – pour le plus grand bénéfice des industriels, mais parfois au détriment de l’équipement et des compétences des soldats.
Alors que les débats sur les livraisons d’armes occidentales à l’Ukraine sont toujours vifs, en quoi consiste concrètement l’aide militaire française ? C’est le sujet du premier numéro de « RETEX », notre nouvelle émission sur les questions militaires. Le chercheur Léo Péria-Peigné en est l’invité.
Le Royaume-Uni a décidé de livrer quelques-uns de ses chars de combat Challenger 2 à l’Ukraine. Mais les autres alliés de Kyiv ont échoué, vendredi, à trouver un accord pour en envoyer davantage. Une condition pourtant indispensable à un vrai impact sur le terrain, assurent plusieurs experts.
Des combats particulièrement meurtriers se sont déroulés dans les villes de Bakhmout et Soledar, tandis qu’un changement a été conduit à la tête du commandement russe des opérations.
En annonçant le 4 janvier la livraison prochaine de blindés AMX-10 RC à l’Ukraine, la France, jusqu’ici critiquée pour la faiblesse de son aide militaire, a réussi à s’afficher comme un allié qui compte, et à entraîner l’Allemagne et les États-Unis dans son sillage.
Dans un entretien accordé à la revue « Politique africaine », dont Mediapart est partenaire, le chercheur Jean-François Bayart examine la place des savoirs académiques dans l’élaboration de la politique étrangère française. Sans détour, il constate qu’ils « n’impriment pas » parmi les décideurs.
Victime d’un syndrome psychotraumatique à la suite d’une mission au Mali, un ancien sous-officier français spécialisé dans le renseignement raconte comment il a « tout perdu ». Son sort rappelle les difficultés qui entourent encore la prise en charge des « blessures invisibles » dans les armées.
La France a annoncé le 15 décembre la fin effective de sa dernière mission militaire en Centrafrique, la Mislog. La ministre centrafricaine des affaires étrangères revenait en septembre sur cette mission, sa fin annoncée, et plus généralement sur le climat de tensions et d’incompréhensions qui règne entre Paris et Bangui.
Des frappes, très vraisemblablement menées par des drones ukrainiens, ont atteint le 5 décembre deux aérodromes militaires russes situés à plus de 500 kilomètres de la frontière ukrainienne – et pour l’une, à une centaine de kilomètres de Moscou. Le chercheur Joseph Henrotin analyse la portée de ces bombardements.
Des individus liés à la société militaire privée russe ont créé un bureau d’export de diamants en 2019. Officiellement, son volume d’activité est très modeste. Officieusement, plusieurs acteurs du secteur décrivent un système de prédation qui s’étend.
Quelques voix s’élèvent pour estimer que la reprise de la ville de Kherson le 11 novembre par les forces armées ukrainiennes ouvre une opportunité pour négocier, en position de force, avec Moscou. Ces positions restent pour le moment minoritaires.