Journaliste au pôle International, j'ai rejoint Mediapart en novembre 2020, après avoir été pigiste (pour Arrêt sur images, Mediapart et France Culture, notamment). Après plusieurs années à couvrir l'actualité du continent africain, je suis depuis septembre 2023 la guerre en Ukraine et ses conséquences, ainsi que les questions militaires au sens large.
J'ai publié plusieurs livres : Mauvaise troupe. La dérive des jeunes recrues de l'armée française (avec Leïla Minano), Les Arènes, 2019 Lucha. Chroniques d'une révolution sans armes au Congo (avec Annick Kamgang), La Boîte à bulles/Amnesty international, 2018 Impunité zéro. Violences sexuelles en temps de guerre : l'enquête (avec Leïla Minano et Anne-Laure Pineau), Autrement, 2017 "Qu'on nous laisse combattre, et la guerre finira". Avec les combattants du Kivu, La Découverte, 2016.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le président des États-Unis a autorisé la vente de matériel militaire à l’Ukraine et menacé la Russie de sanctions douanières. Certains y voient déjà un « revirement » qui pourrait changer le cours de la guerre. Il y a de nombreuses raisons d’en douter.
Des dizaines d’ONG ont lancé une campagne pour la libération des prisonniers de guerre, des civils ukrainiens et des prisonniers politiques détenus par Moscou. Entretien avec Oleksandra Romantsova et Sacha Koulaeva, représentantes de deux organisations nobélisées en 2022 et engagées dans ce combat.
L’Ukraine et la Russie ont procédé à huit échanges de prisonniers depuis début juin, une opération humanitaire inédite. Mais les coulisses de ces échanges illustrent la violence du pouvoir russe, y compris envers ses propres soldats.
Guerres, menaces nucléaires, développement d’armes autonomes, capitalisme prédateur et dérèglement climatique : le monde a un petit goût d’apocalypse en cet été 2025. Notre émission « Retex » consacrée aux questions militaires revient sur les dangers qui guettent.
Attaque de drones russes d’une ampleur jamais vue, livraisons d’armes mises en pause par les États-Unis et progrès russes sur une partie du front : les semaines ne sont jamais réjouissantes pour l’Ukraine en guerre, mais celle qui vient de s’écouler a été particulièrement difficile.
Prix de fortifications militaires gonflés, pots-de-vin pour échapper à la mobilisation… : la guerre donne de nouvelles occasions de s’enrichir illégalement. Malgré l’ampleur de la tâche et les pressions, les Ukrainiens qui luttent contre la corruption redoublent d’efforts.
Les membres de l’alliance militaire se sont engagés à consacrer 5 % de leur PIB à des dépenses liées à la défense d’ici à 2035. Ils espèrent avoir ainsi convaincu le président états-unien de ne pas abandonner ses alliés. Mais avec ce dernier, rien n’est jamais certain.
Donald Trump, qui avait promis d’être le président de la paix, a fait larguer quatorze bombes de 13 tonnes sur l’Iran et promis une « tragédie » si ses dirigeants ne capitulaient pas. Il assure, contre toute évidence, qu’il ne s’agit pas d’une nouvelle guerre.
Malgré un accord de « partenariat stratégique » noué en janvier et un combat commun affiché contre « l’hégémonie occidentale », Moscou estime avoir plus à perdre qu’à gagner en soutenant militairement la République islamique.
Au cinquième jour de la guerre d’Israël contre l’Iran, les questionnements se multiplient sur la solidité du régime, les risques d’escalade régionale ou encore l’attitude de Donald Trump. Robin Beaumont et Clément Therme font le point sur le « défi existentiel » affronté par la République islamique et ses milices alliées.
Plutôt que d’interdire l’accès du salon aéronautique aux vendeurs d’armes israéliens, la France a préféré négocier en coulisses des restrictions sur les armes exposées. Certains industriels ont passé outre, précipitant un imbroglio diplomatique.
Les frappes israéliennes du 13 juin ont peu de chances de mettre fin au programme nucléaire iranien. Elles risquent en revanche de pousser Téhéran à quitter les cadres de discussions existants et à redoubler d’efforts pour se doter de l’arme atomique sur le long terme.