Journaliste au pôle International, j'ai rejoint Mediapart en novembre 2020, après avoir été pigiste (pour Arrêt sur images, Mediapart et France Culture, notamment). Au sein du pôle International, je traite plus particulièrement l'actualité du continent africain et les questions militaires.
J'ai publié plusieurs livres : Mauvaise troupe. La dérive des jeunes recrues de l'armée française (avec Leïla Minano), Les Arènes, 2019 Lucha. Chroniques d'une révolution sans armes au Congo (avec Annick Kamgang), La Boîte à bulles/Amnesty international, 2018 Impunité zéro. Violences sexuelles en temps de guerre : l'enquête (avec Leïla Minano et Anne-Laure Pineau), Autrement, 2017 "Qu'on nous laisse combattre, et la guerre finira". Avec les combattants du Kivu, La Découverte, 2016.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Au 23e jour de guerre, les forces russes ont bombardé les environs de l’aéroport de Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine ; 130 personnes auraient été sauvées des ruines du théâtre de Marioupol ; les questions demeurent sur la possibilité d’une frappe nucléaire russe.
L’industrie de l’armement n’a pas attendu la guerre en Ukraine pour mener un intense lobbying à Bruxelles, afin de démontrer les vertus « sociales », « durables » ou encore « stabilisatrices » des activités de ventes d’armes. Dans les rapports officiels de l’UE, ces éléments de langage commencent à s’imposer.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, les appels à construire enfin une « Europe de la défense » se multiplient. Un rapport publié ce jeudi par des organisations non gouvernementales rappelle que la coopération entre États européens sur les questions militaires ressemble surtout, pour le moment, à une « Europe au service des marchands d’armes ».
Les forces russes continuent leurs manœuvres d’encerclement de Kiev, par l’ouest, l’est et le nord-est, mais leurs unités ne gagnent du terrain que très lentement voire sont bloquées. Moscou a proposé d’évacuer des civils vers la Russie, une initiative rejetée par le gouvernement ukrainien. Isoler économiquement la Russie du reste du monde n’est pas si facile.
Les forces russes ont pris le contrôle de la plus grande centrale nucléaire d’Europe après des combats. Elles progressent au sud-est. L’Otan rejette la demande de Kiev d’une zone d’exclusion aérienne pour ne pas se laisser entraîner « dans une guerre totale ».
Au huitième jour de guerre, la Russie poursuit ses bombardements à Kharkiv et Marioupol, tandis qu’Odessa et Kiev se préparent à une attaque terrestre. La cyberguerre tant redoutée, elle, n’a sans doute pas (encore) commencé.
Au sixième jour de guerre, les forces russes ont multiplié les bombardements sur Kharkiv et sur Kiev, où une frappe sur la tour de télévision a fait cinq morts. La capitale est sous la menace d’un gigantesque convoi militaire, et les analystes craignent que le conflit ne devienne plus meurtrier pour les civils.
Les négociateurs russes et ukrainiens se sont quittés lundi en convenant d’un futur « deuxième round ». De violents combats font rage à Kiev et Kharkiv, la deuxième ville du pays.
L’armée ukrainienne, dont les soldats affrontent actuellement les forces russes, s’appuie sur du matériel soviétique mais également quelques équipements livrés depuis 2014, puis 2021, sous licences américaine, polonaise, tchèque ou britannique. Ils risquent de ne pas tenir bien longtemps face aux troupes russes.
L’attaque de grande ampleur menée par les troupes russes en Ukraine, ce jeudi 24 février, nous fait basculer dans un autre monde. Les réactions des gouvernements ukrainien, occidentaux et chinois, mais également du peuple russe, détermineront lequel exactement.
Enrôlement de réservistes, déclaration de l’état d’urgence, appel à ses ressortissants à quitter « immédiatement » la Russie : l’Ukraine a pris une série de décisions qui indiquent qu’elle se prépare activement à une attaque russe.
Le président russe Vladimir Poutine a annoncé lundi soir qu’il reconnaissait l’indépendance des deux territoires ukrainiens contrôlés par des séparatistes soutenus par Moscou, ce qui pourrait déboucher sur un conflit d’ampleur.
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