Journaliste au pôle International, j'ai rejoint Mediapart en novembre 2020, après avoir été pigiste (pour Arrêt sur images, Mediapart et France Culture, notamment). Au sein du pôle International, je traite plus particulièrement l'actualité du continent africain et les questions militaires.
J'ai publié plusieurs livres : Mauvaise troupe. La dérive des jeunes recrues de l'armée française (avec Leïla Minano), Les Arènes, 2019 Lucha. Chroniques d'une révolution sans armes au Congo (avec Annick Kamgang), La Boîte à bulles/Amnesty international, 2018 Impunité zéro. Violences sexuelles en temps de guerre : l'enquête (avec Leïla Minano et Anne-Laure Pineau), Autrement, 2017 "Qu'on nous laisse combattre, et la guerre finira". Avec les combattants du Kivu, La Découverte, 2016.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Victime d’un syndrome psychotraumatique à la suite d’une mission au Mali, un ancien sous-officier français spécialisé dans le renseignement raconte comment il a « tout perdu ». Son sort rappelle les difficultés qui entourent encore la prise en charge des « blessures invisibles » dans les armées.
La France a annoncé le 15 décembre la fin effective de sa dernière mission militaire en Centrafrique, la Mislog. La ministre centrafricaine des affaires étrangères revenait en septembre sur cette mission, sa fin annoncée, et plus généralement sur le climat de tensions et d’incompréhensions qui règne entre Paris et Bangui.
Des frappes, très vraisemblablement menées par des drones ukrainiens, ont atteint le 5 décembre deux aérodromes militaires russes situés à plus de 500 kilomètres de la frontière ukrainienne – et pour l’une, à une centaine de kilomètres de Moscou. Le chercheur Joseph Henrotin analyse la portée de ces bombardements.
Des individus liés à la société militaire privée russe ont créé un bureau d’export de diamants en 2019. Officiellement, son volume d’activité est très modeste. Officieusement, plusieurs acteurs du secteur décrivent un système de prédation qui s’étend.
Quelques voix s’élèvent pour estimer que la reprise de la ville de Kherson le 11 novembre par les forces armées ukrainiennes ouvre une opportunité pour négocier, en position de force, avec Moscou. Ces positions restent pour le moment minoritaires.
La réélection de Catherine Cortez Masto, première sénatrice latino-américaine de l’histoire des États-Unis, assure aux démocrates de garder le contrôle sur le Sénat. Cette victoire est, incidemment, une bonne nouvelle pour les défenseurs du droit à l’avortement, et une mauvaise pour Donald Trump.
Alors que la ville de Kherson est repassée vendredi aux mains des forces armées ukrainiennes, les premières images de la ville libérée montrent des soldats accueillis avec émotion et soulagement. Alors que certains craignaient un « nouveau Stalingrad », le retrait russe semble s’être déroulé dans un calme relatif.
La « Revue nationale stratégique », important document d’orientation sur les questions de défense, a été présentée le 9 novembre par Emmanuel Macron. Députés et sénateurs n’ont eu que quelques jours pour transmettre leurs contributions – qui n’ont, dans leur écrasante majorité, pas été retenues.
La ministre Geneviève Darrieussecq a inauguré en janvier 2022 une plaque rendant hommage à vingt-cinq tirailleurs sénégalais enterrés dans un cimetière du Rhône. Contrairement à ce qu’a affirmé le ministère des armées à l’époque, aucune recherche génétique n’a permis d’identifier les corps. Ce qui laisse planer un doute sur l’identité des soldats inhumés à cet endroit.
Le ministre des armées Sébastien Lecornu a rendu visite, jeudi 3 novembre, aux troupes françaises déployées en Roumanie dans le cadre de l’opération Aigle. Derrière les belles images, des soldats déplorent une logistique défaillante et des conditions de vie indignes.
Des ONG et des parlementaires nigériens exigent la lumière sur une opération militaire menée lundi 24 octobre sur un site d’orpaillage dans l’ouest du pays, qui a fait officiellement sept morts mais dont le bilan total pourrait être bien plus élevé. Malgré des accusations contre elle sur les réseaux sociaux, l’armée française ne semble pas avoir joué de rôle direct dans cette opération.
Le général français Jean-Paul Perruche, qui a occupé des fonctions à l’Otan et à l’état-major de l’Union européenne, exhorte les pays membres de l’UE à « prendre leurs responsabilités » et à mettre en place une « capacité militaire d’action commune ».