Journaliste au pôle International, j'ai rejoint Mediapart en novembre 2020, après avoir été pigiste (pour Arrêt sur images, Mediapart et France Culture, notamment). Au sein du pôle International, je traite plus particulièrement l'actualité du continent africain et les questions militaires.
J'ai publié plusieurs livres : Mauvaise troupe. La dérive des jeunes recrues de l'armée française (avec Leïla Minano), Les Arènes, 2019 Lucha. Chroniques d'une révolution sans armes au Congo (avec Annick Kamgang), La Boîte à bulles/Amnesty international, 2018 Impunité zéro. Violences sexuelles en temps de guerre : l'enquête (avec Leïla Minano et Anne-Laure Pineau), Autrement, 2017 "Qu'on nous laisse combattre, et la guerre finira". Avec les combattants du Kivu, La Découverte, 2016.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Des affrontements ont été rapportés mercredi 24 août à proximité de la frontière de la région du Tigré. Ils mettent fin à cinq mois de trêve entre forces fédérales éthiopiennes et rebelles tigréens, et signent l’échec des tentatives de médiation internationales.
Dans un contexte de débats nourris autour de la restitution des biens spoliés durant la colonisation, la dernière livraison de la revue « Politique africaine » éclaire quelques angles morts des discussions autour de ce patrimoine, parfois oublié, souvent dépolitisé.
Le Parlement belge a entamé voilà deux ans un travail historique d’ampleur sur son passé colonial. Il s’ajoute à des initiatives locales sur la décolonisation de l’espace public et à une loi sur la restitution des biens spoliés. Y a-t-il des leçons à en tirer pour la France ?
Des manifestations exigeant le départ de la mission de maintien de la paix de l’ONU en République démocratique du Congo (RDC), la Monusco, ont dégénéré lundi et mardi, faisant au moins 17 morts parmi les manifestants et trois autres parmi les employés des Nations unies sur place.
Depuis 2021, Bois Rouge, une entreprise liée au groupe militaire privé Wagner, bras armé officieux du Kremlin, exploite une forêt à l’ouest de la Centrafrique. Elle bénéficie d’un étonnant traitement de faveur de la part des autorités, et œuvre parfois au mépris de la loi.
Le premier ministre italien a remis sa démission jeudi 21 juillet, après avoir été désavoué par sa majorité. Il reste chargé des affaires courantes en attendant des élections anticipées, en septembre, pour lesquelles un parti post-fasciste est favori.
Les ministres des armées et des affaires étrangères français se rendent jeudi 14 juillet au Niger, dans la foulée du défilé militaire parisien, pour une visite officielle. Ils vont tenter d’y convaincre leurs homologues qu’au Sahel, la France est désormais à l’écoute de ses alliés militaires et respecte la souveraineté de ses partenaires africains.
Accusé de harcèlement, de sexisme et de recours à la prostitution, le proviseur de l’école française de Bujumbura est toujours en poste, malgré de nombreuses alertes à l’ambassade de France et au ministère des affaires étrangères.
Après la publication d’une série d’articles du « New York Times » sur la « dette de l’indépendance » payée par Haïti à ses anciens colons français, l’historienne de l’esclavage Myriam Cottias revient sur les difficultés de la France à se pencher sur son passé esclavagiste.
Dans une série d’articles consacrés à la « dette de l’indépendance » imposée à Haïti par l’ancien colon français, le « New York Times » chiffre pour la première fois les sommes dont le pays caribéen a dû s’acquitter pour sa liberté. Son enquête, dense, met sous les projecteurs un sujet mal connu, notamment en France où cette histoire n’est pas enseignée. Des historiens ont toutefois estimé que leur travail avait été invisibilisé.
Des discussions ont débuté fin avril entre État congolais et représentants de groupes armés actifs dans l’est du pays, esquissant de fragiles espoirs de paix. Mais avec près de 200 groupes identifiés, la tâche est immense.
Alors que la force Barkhane quitte le Mali, un livre collectif revient sur les débuts de l’engagement militaire français au Sahel, en 2013. Une réflexion, en creux, sur la fabrique de la politique étrangère française, le rapport de nos sociétés à la guerre et le pouvoir des sciences sociales.