Justine Brabant

Journaliste au pôle International, j'ai rejoint Mediapart en novembre 2020, après avoir été pigiste (pour Arrêt sur images, Mediapart et France Culture, notamment). Au sein du pôle International, je traite plus particulièrement l'actualité du continent africain et les questions militaires.

J'ai publié plusieurs livres :
Mauvaise troupe. La dérive des jeunes recrues de l'armée française (avec Leïla Minano), Les Arènes, 2019
Lucha. Chroniques d'une révolution sans armes au Congo (avec Annick Kamgang), La Boîte à bulles/Amnesty international, 2018
Impunité zéro. Violences sexuelles en temps de guerre : l'enquête (avec Leïla Minano et Anne-Laure Pineau), Autrement, 2017
"Qu'on nous laisse combattre, et la guerre finira". Avec les combattants du Kivu, La Découverte, 2016.

Contacts

Twitter
@justinebrabant

Déclaration d’intérêts

Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.

Consultez ma déclaration d’intérêts

Tous ses articles

  • Au Sénégal, l’argent ne fait pas (toujours) les élections

    Afrique(s) — Reportage

    Les Sénégalais votaient, dimanche 23 janvier, pour élire leurs maires et conseillers départementaux. L’opposition a remporté plusieurs grandes villes, dont la capitale. Reportage en banlieue de Dakar, où le frère du président Macky Sall a été battu par un célèbre animateur radio.

  • Au Sénégal, un vent de fraîcheur sur la campagne des municipales

    Afrique(s)

    Fadel Barro, pilier du collectif « Y’en a marre », précurseur des mouvements dit « citoyens » sur le continent africain, brigue la mairie de la sixième ville du Sénégal. Sa coalition présente trente candidats aux élections locales qui auront lieu ce dimanche 23 janvier. Leur programme est révolutionnaire de simplicité.

  • Éthiopie, de la guerre civile au nettoyage ethnique

    Un monde à vif — Vidéo

    Le sociologue Mehdi Labzaé et l’historien Paulos Asfaha dissèquent les mécaniques du conflit qui déchire le nord de l’Éthiopie depuis novembre 2020. Parti de désaccords sur la forme de l’État fédéral éthiopien, il a fait des dizaines de milliers de morts et conduit à un nettoyage ethnique visant les Tigréens.

  • Covid-19 : en Afrique, l’objectif de 70 % de vaccinés pose question

    Afrique(s)

    L’objectif de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de vacciner 70 % de la population mondiale contre le Covid-19 d’ici 2022 ne serait pas adapté à certaines réalités locales, plaident certains professionnels de santé africains.

  • Le Covid-19 est loin d’avoir épargné le continent africain

    Afrique(s) — Note de veille

    Les résultats d’enquêtes de séroprévalence menées dans six pays africains, qui viennent d’être rendus publics, montrent que le nombre officiel de cas confirmés sous-estime drastiquement la réalité des infections. Mais le nombre de morts est moins élevé que redouté.

  • « Congo hold-up » : après nos révélations, le choc et l’embarras

    International — Analyse

    Les 150 articles et rapports publiés par Mediapart et ses partenaires sur les détournements de fonds en République démocratique du Congo ont eu un impact important. Mais ils ont aussi plongé la classe politique congolaise dans l’embarras, démontrant la position ambiguë du nouveau président Félix Tshisekedi.

  • « Congo hold-up » : la fortune offshore de l’entrepreneur belge Philippe de Moerloose

    International — Enquête

    L’homme d’affaires Philippe de Moerloose, nommé au prix de « manager de l’année » en Belgique, ne s’est pas seulement enrichi en vendant du matériel surfacturé aux autorités congolaises. Il a également su profiter de la fiscalité avantageuse de certaines juridictions.

  • La Cité du fleuve : l’autre histoire du nouveau quartier de Kinshasa

    Afrique(s) — Enquête

    La « Cité du fleuve » devait être un « centre urbain de classe internationale » dans la capitale congolaise. Dix ans plus tard, ce sont quelques bâtisses vulnérables aux inondations. Entre-temps, son promoteur français a multiplié les virements suspects et caché à ses clients les sanctions dont il faisait l’objet.

  • « Congo hold-up » : les bonnes affaires des conseillers du président Tshisekedi

    Afrique(s) — Enquête

    Les documents de « Congo hold-up » ne mettent pas seulement en cause l’ancien président congolais Joseph Kabila. Ils démontrent également qu’au moins deux collaborateurs de l’actuel président, Félix Tshisekedi, ont continué de faire des affaires après leur prise de fonction à la présidence. Au risque du conflit d’intérêts.

  • Les étonnantes dépenses du XIVe Sommet de la francophonie

    Afrique(s) — Enquête

    Luxueux « cadeaux », contrats passés sans appels d’offres, montants extravagants… Le détail des comptes de l’organisation du Sommet de la Francophonie tenu en 2012 à Kinshasa est accablant pour l’État congolais. Au total, 90 millions de dollars ont été dépensés pour deux jours de sommet, dans un pays où 73 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. Une partie de cette frénésie dépensière a été financée par des fonds de l’aide publique au développement française.

  • « Congo hold-up » : des entreprises françaises parmi les bénéficiaires d’un possible réseau de blanchiment

    Afrique(s) — Enquête

    Les 3,5 millions de documents bancaires de « Congo hold-up » permettent d’identifier un réseau d’entreprises, opérant dans la communauté indienne de RDC, qui pourraient avoir blanchi des centaines de millions de dollars. Plusieurs entreprises françaises figurent parmi les bénéficiaires.

  • République démocratique du Congo : des hommes d’affaires soupçonnés d’avoir financé le Hezbollah ont versé des fonds aux Kabila

    Afrique(s) — Enquête

    Bien qu’interdits d’accès au système bancaire international, des hommes d’affaires libanais ont pu continuer leur business grâce à la banque congolaise BGFI RDC. Notre enquête montre qu’ils ont versé 3 millions de dollars à une société-écran propriété de la famille Kabila, l’ancien président congolais.