Justine Brabant

Journaliste au pôle International, j'ai rejoint Mediapart en novembre 2020, après avoir été pigiste (pour Arrêt sur images, Mediapart et France Culture, notamment). Au sein du pôle International, je traite plus particulièrement l'actualité du continent africain et les questions militaires.

J'ai publié plusieurs livres :
Mauvaise troupe. La dérive des jeunes recrues de l'armée française (avec Leïla Minano), Les Arènes, 2019
Lucha. Chroniques d'une révolution sans armes au Congo (avec Annick Kamgang), La Boîte à bulles/Amnesty international, 2018
Impunité zéro. Violences sexuelles en temps de guerre : l'enquête (avec Leïla Minano et Anne-Laure Pineau), Autrement, 2017
"Qu'on nous laisse combattre, et la guerre finira". Avec les combattants du Kivu, La Découverte, 2016.

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@justinebrabant

Déclaration d’intérêts

Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.

Consultez ma déclaration d’intérêts

Tous ses articles

  • « Congo hold-up » : après nos révélations, le choc et l’embarras

    Congo hold-up — Analyse

    Les 150 articles et rapports publiés par Mediapart et ses partenaires sur les détournements de fonds en République démocratique du Congo ont eu un impact important. Mais ils ont aussi plongé la classe politique congolaise dans l’embarras, démontrant la position ambiguë du nouveau président Félix Tshisekedi.

  • « Congo hold-up » : la fortune offshore de l’entrepreneur belge Philippe de Moerloose

    Congo hold-up — Enquête

    L’homme d’affaires Philippe de Moerloose, nommé au prix de « manager de l’année » en Belgique, ne s’est pas seulement enrichi en vendant du matériel surfacturé aux autorités congolaises. Il a également su profiter de la fiscalité avantageuse de certaines juridictions.

  • La Cité du fleuve : l’autre histoire du nouveau quartier de Kinshasa

    Congo hold-up — Enquête

    La « Cité du fleuve » devait être un « centre urbain de classe internationale » dans la capitale congolaise. Dix ans plus tard, ce sont quelques bâtisses vulnérables aux inondations. Entre-temps, son promoteur français a multiplié les virements suspects et caché à ses clients les sanctions dont il faisait l’objet.

  • « Congo hold-up » : les bonnes affaires des conseillers du président Tshisekedi

    Congo hold-up — Enquête

    Les documents de « Congo hold-up » ne mettent pas seulement en cause l’ancien président congolais Joseph Kabila. Ils démontrent également qu’au moins deux collaborateurs de l’actuel président, Félix Tshisekedi, ont continué de faire des affaires après leur prise de fonction à la présidence. Au risque du conflit d’intérêts.

  • Les étonnantes dépenses du XIVe Sommet de la francophonie

    Congo hold-up — Enquête

    Luxueux « cadeaux », contrats passés sans appels d’offres, montants extravagants… Le détail des comptes de l’organisation du Sommet de la Francophonie tenu en 2012 à Kinshasa est accablant pour l’État congolais. Au total, 90 millions de dollars ont été dépensés pour deux jours de sommet, dans un pays où 73 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. Une partie de cette frénésie dépensière a été financée par des fonds de l’aide publique au développement française.

  • « Congo hold-up » : des entreprises françaises parmi les bénéficiaires d’un possible réseau de blanchiment

    Congo hold-up — Enquête

    Les 3,5 millions de documents bancaires de « Congo hold-up » permettent d’identifier un réseau d’entreprises, opérant dans la communauté indienne de RDC, qui pourraient avoir blanchi des centaines de millions de dollars. Plusieurs entreprises françaises figurent parmi les bénéficiaires.

  • République démocratique du Congo : des hommes d’affaires soupçonnés d’avoir financé le Hezbollah ont versé des fonds aux Kabila

    Congo hold-up — Enquête

    Bien qu’interdits d’accès au système bancaire international, des hommes d’affaires libanais ont pu continuer leur business grâce à la banque congolaise BGFI RDC. Notre enquête montre qu’ils ont versé 3 millions de dollars à une société-écran propriété de la famille Kabila, l’ancien président congolais.

  • Congo hold-up : les élections, ce pactole

    Congo hold-up — Enquête

    En RDC, pas un budget public ne semble avoir échappé aux appétits de l’élite au pouvoir lors des mandats du président Kabila. « Congo hold-up » révèle comment même les fonds réservés aux élections, hautement symboliques, ont fait l’objet de détournements.

  • Le plus grand « leak » d’Afrique dévoile les secrets financiers du Congo

    Congo hold-up — Enquête

    Les documents de « Congo hold-up », plus grande fuite de données d’Afrique, montrent l’enrichissement de Joseph Kabila aux dépens de ses concitoyens. Ils écrivent aussi une histoire de ce pays, où flux financiers expliquent intrigues politiques et réalités sociales.

  • Congo hold-up : comment le clan Kabila a détourné 138 millions de dollars

    Congo hold-up — Enquête

    Notre enquête révèle comment la famille de l’ancien président de la République démocratique du Congo (RDC) a siphonné 138 millions de dollars des caisses de l’État, avec la complicité de la banque BGFI RDC, à travers une société-écran installée dans un garage.

  • Drogues : l’Afrique au-delà des discours prohibitionnistes et eurocentrés

    Afrique(s) — Entretien

    À rebours des discours sécuritaires sur l’Afrique « plaque tournante » du trafic mondial, la revue Politique africaine propose une immersion dans le quotidien des consommateurs et vendeurs de cannabis, tramadol ou dérivés de la cocaïne.

  • Au soldat Tardy, la patrie peu reconnaissante

    France — Enquête

    Militaire gravement blessé lors d’un accident de service en 2003, Olivier Tardy a vu défiler les ministres lui promettant que la France ne le laisserait pas tomber. Aujourd’hui, il est handicapé à vie et l’État menace de saisir ses biens parce qu’il aurait reçu un dédommagement financier trop important pour son accident.