Journaliste au pôle International, j'ai rejoint Mediapart en novembre 2020, après avoir été pigiste (pour Arrêt sur images, Mediapart et France Culture, notamment). Au sein du pôle International, je traite plus particulièrement l'actualité du continent africain et les questions militaires.
J'ai publié plusieurs livres : Mauvaise troupe. La dérive des jeunes recrues de l'armée française (avec Leïla Minano), Les Arènes, 2019 Lucha. Chroniques d'une révolution sans armes au Congo (avec Annick Kamgang), La Boîte à bulles/Amnesty international, 2018 Impunité zéro. Violences sexuelles en temps de guerre : l'enquête (avec Leïla Minano et Anne-Laure Pineau), Autrement, 2017 "Qu'on nous laisse combattre, et la guerre finira". Avec les combattants du Kivu, La Découverte, 2016.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Un ouvrage collectif retrace quatre-vingts ans d’histoire des relations franco-africaines et démontre que la « Françafrique » est un système de domination bien vivant. Un rappel salutaire au moment où est organisé le sommet Afrique-France à Montpellier.
Les nouvelles dérives de l’aide française au développement (6/6)
— Analyse
Pour le chercheur Philippe Marchesin, auteur d’un livre récent sur l’aide publique au développement en France, « l’aide » française a historiquement toujours été opaque et intéressée. Il craint que la nouvelle loi sur le « développement solidaire », votée en août, ne change pas fondamentalement la donne.
Les nouvelles dérives de l’aide française au développement (5/6)
— Enquête
L’Agence française de développement veut contraindre les ONG à contrôler l’identité des bénéficiaires de ses aides, au nom de la lutte contre le terrorisme et le blanchiment d’argent. Cette pratique menace certains programmes d’urgence, selon 170 organisations.
Les nouvelles dérives de l’aide française au développement (3/6)
— Enquête
La direction générale de l’AFD tente d’imposer une réforme du statut de ses agents moins protectrice pour ces derniers, et qui risque de creuser les inégalités entre salariés. Face à un dialogue social jugé « délétère », plusieurs syndicats ont claqué la porte.
Les nouvelles dérives de l’aide française au développement (2/6)
— Enquête
En République démocratique du Congo, l’AFD a financé pendant huit ans une plantation d’huile de palme dont les gérants et la société de gardiennage sont accusés de meurtres et d’accaparement des terres. Avant d’enfin prendre ses distances fin 2020.
Les nouvelles dérives de l’aide française au développement (1/6)
— Enquête
Sous prétexte d’aide au développement, Expertise France, une future filiale de l’Agence française de développement, fournit des armes et des formations à des militaires accusés d’exactions contre des civils au Sahel.
Les nouvelles dérives de l’aide française au développement (4/6)
— Enquête
En Afrique, l’Agence française de développement, symbole de la solidarité de la France envers le monde, finance à coups de milliards d’euros des projets dont les premiers bénéficiaires sont les entreprises françaises, et s’abrite derrière le secret bancaire pour ne pas dévoiler ses pratiques.
L’ancien ministre de l’économie, aujourd’hui chef d’entreprise, a déclaré officiellement sa candidature à l’élection présidentielle depuis Clamecy, dans la Nièvre. Quelques centaines de sympathisants, pour beaucoup des déçus du PS, sont venus applaudir son projet de « Remontada de la France ».
Face à l’ordre religieux strict que veulent imposer les talibans, la résistance se niche dans les interstices de vie que les mollahs ne contrôlent pas encore : une fête improvisée, un portrait du commandant Massoud accroché au rétroviseur, une cigarette à l’abri des regards.
En Afghanistan, la plupart des organisations humanitaires souhaitent poursuivre leurs activités. Mais elles ne savent pas encore comment le faire concrètement, entre consignes fluctuantes des talibans, situation sécuritaire toujours volatile et système bancaire en déroute.
Le numéro d’urgence du ministère des affaires étrangères reçoit des centaines d’appels de réfugiés afghans cherchant à rapatrier leur famille. Les associations mettent en cause les procédures « interminables » auxquelles se heurtent ces réfugiés depuis des années. Deux référés ont été déposés ce 20 août au Conseil d’État.
Les talibans maîtres de l’Afghanistan
— Parti pris
Malgré les paroles rassurantes d’Emmanuel Macron, les ex-auxiliaires afghans de l’armée française ne sont toujours pas en sécurité, entre rumeurs, consignes contradictoires et ambassade injoignable.