Journaliste au pôle International, j'ai rejoint Mediapart en novembre 2020, après avoir été pigiste (pour Arrêt sur images, Mediapart et France Culture, notamment). Après plusieurs années à couvrir l'actualité du continent africain, je suis depuis septembre 2023 la guerre en Ukraine et ses conséquences, ainsi que les questions militaires au sens large.
J'ai publié plusieurs livres : Mauvaise troupe. La dérive des jeunes recrues de l'armée française (avec Leïla Minano), Les Arènes, 2019 Lucha. Chroniques d'une révolution sans armes au Congo (avec Annick Kamgang), La Boîte à bulles/Amnesty international, 2018 Impunité zéro. Violences sexuelles en temps de guerre : l'enquête (avec Leïla Minano et Anne-Laure Pineau), Autrement, 2017 "Qu'on nous laisse combattre, et la guerre finira". Avec les combattants du Kivu, La Découverte, 2016.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Les conflits armés qui endeuillent l’est de la République démocratique du Congo depuis la fin des années 1990 ont pris un nouveau tournant avec la prise de Goma par la rébellion du M23. Retour sur cet événement, sur les origines du M23 et sur le rôle du Rwanda dans cette guerre.
En l’espace de quelques heures, Donald Trump a dissipé les derniers doutes sur sa position vis-à-vis de la guerre en Ukraine : il compte y mettre fin en accédant aux demandes de Moscou. Il donne raison, ce faisant, à l’agression lancée voilà trois ans par la Russie contre sa voisine.
Le groupe armé poursuit son avancée dans l’Est du Congo, avec l’appui du Rwanda voisin, et menace désormais Bukavu, ville d’un million d’habitants. Une rencontre est prévue le 8 février entre les chefs d’État congolais et rwandais.
Des hauts gradés soupçonnés de déloyauté ont été limogés. Parmi les soldats du rang, les personnes trans sont la cible d’attaques virulentes du nouveau président des États-Unis, qui veut leur interdire de s’engager.
Le mouvement rebelle M23 soutenu par l’armée rwandaise est entré dans la ville d’un million d’habitants, sans parvenir pour l’heure à la contrôler totalement. Ni les forces internationales déployées sur place, ni les États partenaires du Rwanda n’ont pu – ou voulu – empêcher la catastrophe humanitaire qui s’annonce.
La Commission nationale consultative des droits de l’homme a demandé au gouvernement, jeudi 23 janvier, de retirer ses déclarations sur « l’immunité » de Benyamin Nétanyahou et rappelle que la France doit « prévenir le crime de génocide » par « tous les moyens à sa disposition ».
L’année 2025 pourrait être celle de l’ouverture de négociations en vue d’un cessez-le-feu entre l’Ukraine et la Russie. Comment s’étaient passées celles qui avaient abouti, en 2014, à la signature du protocole de Minsk ? Que nous ont-elles appris et qu’est-ce qui a changé ? Marie Dumoulin et Dimitri Minic nous éclairent.
Les propos du président de la République, qui a reproché à plusieurs pays africains d’avoir « oublié de dire merci » à la France, ont suscité la colère du Tchad et du Sénégal. Les dirigeants de ces deux États ont pointé les relents colonialistes de leur homologue français, devenu coutumier du fait.
Suspecté de crimes de guerre commis à Gaza, il a cependant pu quitter le pays avant d’être arrêté. Les poursuites à l’étranger de ses soldats sont un sujet d’inquiétude pour Israël, en même temps qu’un maigre espoir pour celles et ceux qui veulent mettre fin aux massacres à Gaza.
L’explosion d’un véhicule Tesla causée par un soldat à Las Vegas, qui a blessé 7 personnes, et le passé militaire de l’auteur de l’attentat ayant fait 15 morts à La Nouvelle-Orléans la même nuit du Nouvel An rappellent à l’Amérique que ses vétérans sont régulièrement à l’origine de tueries.
Les fêtes de fin d’année ont été l’occasion pour de nombreux établissements à travers la Russie d’organiser des événements « patriotiques » lors desquels de jeunes enfants ont pu apprendre des noms de missiles, découvrir le contenu de rations de combat et échanger avec des soldats participant à la guerre contre l’Ukraine.
L’année 2025 pourrait être celle de l’ouverture de négociations en vue d’un cessez-le-feu entre l’Ukraine et la Russie, après trois années de guerre. Concessions territoriales, rôle de l’Otan, force de maintien de la paix : voici ce qui sera sur la table lorsque ces discussions s’ouvriront.