Défense et diplomatie

Nouvel « ultimatum » de Trump à la Russie : l’outil risqué des sanctions secondaires

Le président des États-Unis a donné « dix jours » à Vladimir Poutine pour signer un cessez-le-feu avec l’Ukraine, sans quoi il frapperait de « sanctions secondaires » les partenaires commerciaux de Moscou – dont la Chine. Un pari risqué, voire contre-productif, jugent les économistes.

Justine Brabant

Donald Trump est un habitué des menaces sans lendemain, en particulier contre la Russie. Mais celles qu’il a formulées le 29 juillet semblent un peu plus circonstanciées que d’ordinaire. Le président états-unien, « très mécontent » vis-à-vis de Vladimir Poutine, a donné « dix jours » à Moscou pour signer un cessez-le-feu avec l’Ukraine, à l’issue desquels il assure qu’il le frapperait de « droits de douane ». La veille, il avait précisé qu’il s’agirait de « sanctions secondaires », autrement dit de taxes ne visant pas directement la Russie mais ses partenaires commerciaux.

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