Pour la première fois, les 27 pays de l’Union européenne ont tenté, face à la pandémie mondiale, une stratégie commune en matière vaccinale. Hongrie et Royaume-Uni ne lui ont pas facilité la tâche.
Alors que la vaccination s’ouvre aujourd’hui à tous, Mediapart vous propose un outil inédit qui permet d’explorer, avec vos critères (âge, région, etc.), votre balance bénéfice-risque.
Spécialiste de la perception du risque sanitaire, Frédéric Bouder plaide pour « engager une discussion honnête sur les avantages et les inconvénients des vaccins ». Il regrette que la France table sur « l’incitation comportementale ».
Le gouvernement planche sur l’instauration d’un pass sanitaire ou passeport vert, censé permettre aux personnes vaccinées ou immunisées de reprendre une vie normale. Mais sur quels critères biologiques pourrait-on affirmer qu’une personne est immunisée ? Le casse-tête ne fait que commencer.
Faut-il laisser les patients choisir leur vaccin ? Celui d’AstraZeneca est boudé par le grand public français comme par les médecins, alors que la Haute Autorité de santé vient d’élargir sa recommandation aux personnes de plus de 65 ans.
La Haute Autorité de santé a recommandé, samedi 23 janvier, d’augmenter le délai entre les deux injections afin d’accélérer l’administration de la première dose aux personnes vulnérables. Mais Olivier Véran a déclaré, mardi, qu'il s'y refusait à ce stade. Complexe, la question rejoint l’éternel conflit entre santé publique et médecine individuelle.
La Haute Autorité de santé (HAS) a autorisé le vaccin contre le Covid-19 développé par Pfizer et BioNTech. Il s’agit d’un vaccin d’un nouveau genre dont la technologie, inspirée des virus, consiste à faire travailler gratuitement nos cellules.
Après le Royaume-Uni, le Canada et les États-Unis, la Commission européenne vient d’autoriser, lundi 21 décembre, la distribution d'un premier vaccin contre le Covid-19, celui de BioNTech/Pfizer. Il s’agit d’un vaccin d’un nouveau genre dont la technologie, inspirée des virus, consiste à faire travailler gratuitement nos cellules. Visite guidée de son fonctionnement. Sans éluder les inconnues qui subsistent.
Que sait-on de la sécurité et de l'efficacité des vaccins à l'essai sur des milliers de volontaires ? Notre enquête montre qu'au moment où les premiers essais cliniques ont été lancés, peu d'animaux avaient été testés et ces animaux n'étaient guère adaptés. Au-delà des masques ou des tests, cette pandémie révèle une autre activité stratégique : la production d'animaux de laboratoire.
Des études signalent une diminution rapide des anticorps après une infection, et plusieurs cas de réinfection ont été rapportés cet été. Que sait-on aujourd’hui de notre immunité ? Dans la recherche de vaccins, une vision tronquée ne risque-t-elle pas de nous fourvoyer ?
Des documents confidentiels de Santé publique France montrent que la situation échappe au système de veille sanitaire dès le 1er mars. Retour sur une série d’occasions manquées.
Les autorités ont eu les yeux rivés sur les hôpitaux mais, faute d’épidémiologie de terrain, nous n’avions pas idée de la partie immergée de l’iceberg. Comme pour les tests ou les masques, les données ont gravement manqué.