Face aux microbes, nous avons tendance à adopter des postures radicales à visée éradicatrice. Un réflexe ancré dans notre histoire et dans le langage utilisé pour parler des virus et des épidémies, soulignent des chercheurs, qui appellent à penser une autre approche des virus.
Durant toute la pandémie, il y a eu une certaine réticence à accepter des outils certes imparfaits mais pouvant être rapidement et largement utilisés. Une position classique parmi les cliniciens, guidée par la médecine individuelle mais critiquée par certains experts en santé publique.
L’objectif d’une couverture vaccinale homogène partout sur la planète est loin d’être atteint. Et si, faute de nuance, cette quête « d’égalité vaccinale » avait en réalité nui à la santé publique de certains pays ?
En demandant aux plus jeunes de se faire vacciner contre le Covid, il s’agit moins de les protéger eux-mêmes que de protéger les plus fragiles, à commencer par les personnes âgées. Mais peut-on légitimement leur faire prendre des risques, même minimes, pour autrui ? Premier article de notre série sur les leçons de la pandémie.
Apparu après Alpha et Delta, Omicron ne clôturera pas le bal des variants. Mais il pourrait marquer le début de la fin pour les formes graves du Covid-19, estiment plusieurs experts. Voici pourquoi.
L’Assemblée nationale a voté cette nuit la possibilité pour les chefs d’établissement de s’informer du statut vaccinal anti-Covid des élèves. Un pouvoir que les directeurs d’école n’ont pas s’agissant des onze vaccins imposés aux enfants depuis une loi de 2017. Faute d’un véritable contrôle à l’entrée en maternelle, d’après nos informations, certains passent entre les mailles du filet.
Pour la première fois, les 27 pays de l’Union européenne ont tenté, face à la pandémie mondiale, une stratégie commune en matière vaccinale. Hongrie et Royaume-Uni ne lui ont pas facilité la tâche.
Alors que la vaccination s’ouvre aujourd’hui à tous, Mediapart vous propose un outil inédit qui permet d’explorer, avec vos critères (âge, région, etc.), votre balance bénéfice-risque.
Spécialiste de la perception du risque sanitaire, Frédéric Bouder plaide pour « engager une discussion honnête sur les avantages et les inconvénients des vaccins ». Il regrette que la France table sur « l’incitation comportementale ».
Le gouvernement planche sur l’instauration d’un pass sanitaire ou passeport vert, censé permettre aux personnes vaccinées ou immunisées de reprendre une vie normale. Mais sur quels critères biologiques pourrait-on affirmer qu’une personne est immunisée ? Le casse-tête ne fait que commencer.
Faut-il laisser les patients choisir leur vaccin ? Celui d’AstraZeneca est boudé par le grand public français comme par les médecins, alors que la Haute Autorité de santé vient d’élargir sa recommandation aux personnes de plus de 65 ans.
La Haute Autorité de santé a recommandé, samedi 23 janvier, d’augmenter le délai entre les deux injections afin d’accélérer l’administration de la première dose aux personnes vulnérables. Mais Olivier Véran a déclaré, mardi, qu'il s'y refusait à ce stade. Complexe, la question rejoint l’éternel conflit entre santé publique et médecine individuelle.
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Ma petite contribution à l'appel des librairies indépendantes de contrecarrer les imaginaires d'extrême droite. Et si cela passait par une refonte de nos imaginaires biologiques ? La question peut paraître absurde. Et pourtant…