Après avoir suivi les questions d'éducation puis de police pour Mediapart, je m'intéresse désormais aux minorités. Je vis à Marseille, et le reste du temps dans le TGV Paris-Marseille.
Ma déclaration d'intérêts
Dans les 13e et 14e arrondissements marseillais, fief socialiste, malgré la présence de Pape Diouf, les regards sont braqués sur le Front national, qui surfe sur l’extrême défiance à l’égard des politiques.
Une journaliste de La Croix a été convoquée et entendue mardi matin à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), à Levallois-Perret, après avoir publié un article sur les failles de la prévention de l’islam radical en France.
La liste des manifestants blessés le 22 février lors de la manifestation contre Notre-Dame-des-Landes s’allonge. Après Quentin Torselli éborgné par des tirs policiers, un autre jeune homme, Damien, a également été grièvement blessé à l’œil. Il a déposé plainte.
Selon Le Monde, un ex-policier de la DCRI a été mis en examen, le 20 janvier 2014, pour « diffamation » envers l’un des mis en examen de l’affaire de Tarnac, après des propos tenus en 2013 sur un blog hébergé par Mediapart. En juillet 2013, Mediapart avait consacré une enquête à l'étrange activité de ce policier. Nous republions cet article.
Proches des uns et des autres ou “fils et filles de” imposés à la dernière minute, sans compter les recalés qui se plaignent, la séquence va laisser des traces pour le candidat PS. Dans son équipe, on est fort pressé de tourner la page.
Afin de faire entrer Marseille dans le XXIe siècle, les responsables politiques locaux veulent des gratte-ciel en bord de mer. Au point de les financer, comme l’a fait le président PS de la communauté urbaine, Eugène Caselli.
Deux ans après la mort de Wissam El Yamni, à Clermont-Ferrand, un des deux policiers visés par l’information judiciaire a été mis en examen pour coups mortels le 24 février 2014.
À l'heure de faire son bilan et, peut-être, de rempiler pour six ans, le sénateur-maire UMP de Marseille peut se vanter d'avoir coulé sa ville dans le béton. Une histoire politique et de petits arrangements entre gens bien introduits. En partenariat avec le mensuel Le Ravi.
Entre 2002 et 2012, le cabinet du directeur général de la police nationale a reçu au total 34 millions d'euros en liquide, prélevés sur les frais d’enquête des policiers. Employés de façon « totalement discrétionnaire » et sans aucun justificatif, dénonce la Cour des comptes.
En septembre 2012, Roger Meï, maire (PCF) de Gardanne, a mis un terrain à disposition de douze familles roms, chassées de Marseille. Une initiative unique dans les Bouches-du-Rhône où, à l’approche des municipales, la plupart des élus se font discrets sur le sujet.
Alors qu'il criait « Hé, c'est des journalistes ! » à un CRS qui les gazait, le 22 février à Nantes, un photographe a été touché par un tir de Flashball.
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Comment correspondants états-uniens et britanniques en France voient-ils les polémiques déclenchées par chaque apparition dans le débat public de femmes musulmanes portant un voile ou un turban, qu’il s’agisse de représentante syndicale étudiante ou d’une candidate à une émission de téléréalité ?
Monique Romieu-Prat est psychiatre à Marseille. Elle a écrit ce poème suite au meurtre de Laura et Mauranne, deux étudiantes tuées au couteau dimanche 1er octobre sur le parvis de la gare Saint-Charles. Son poème m'a été transmis par Gérard Perrier, un autre Marseillais qui m'a gentiment autorisée à la publier sur ce blog.
«Qui a tué Ali Ziri», documentaire de Luc Decaster, sort en salle le 7 octobre 2015. Vous souvenez vous ? Le 11 juin 2009, Ali Ziri, retraité algérien de 69 ans, décédait par asphyxie après deux jours de coma, suite à son interpellation par la police à Argenteuil. Depuis, le parti socialiste est arrivé au pouvoir. Mais rien n'a changé.
Engagement du candidat socialiste François Hollande lors de la présidentielle de 2012, la lutte contre les contrôles au faciès est restée lettre morte, en dehors de quelques mesures symboliques comme le toilettage du code de déontologie de la police et gendarmerie nationales. Le récépissé, agité pendant la campagne, s'est heurté à l'opposition de Manuel Valls et des syndicats de police.