Après avoir suivi les questions d'éducation puis de police pour Mediapart, je m'intéresse désormais aux minorités. Je vis à Marseille, et le reste du temps dans le TGV Paris-Marseille.
Ma déclaration d'intérêts
La loi de programmation militaire crée un fichier collectant les données d'enregistrement (PNR) de tous les passagers atterrissant ou décollant en France. Elle ouvre la voie à des pratiques de profilage décriées.
Pour la première fois, l’État, en l’occurrence la préfecture de police de Paris, a été condamné par le tribunal administratif de Paris à indemniser la victime d’un tir de flashball.
Trois pompiers volontaires de Saône-et-Loire doivent comparaître le 19 décembre prochain pour violences en réunion, après une affaire de bizutage sur une jeune recrue de 23 ans remontant à octobre 2009.
Six policiers de l'ex-brigade anticriminalité de la division nord de Marseille sont convoqués les 17 et 18 décembre devant le conseil de discipline. Un an après le scandale, où sont passés les « ripoux » ? L'enquête de l'IGPN montre des pratiques condamnables, mais loin du « système organisé » décrit en octobre 2012.
Le Conseil national du numérique s'est auto-saisi du fameux article 13 de la Loi de programmation militaire. Son président appelle à un « vrai débat » sur les questions de surveillance dans l'optique d'une grande loi annoncée pour 2014.
Branle-bas de combat des acteurs d'Internet contre la loi de programmation militaire : celle-ci organise l'accès des services de renseignements aux données électroniques. S'agit-il de la mise en place d'un « Prism » à la française ? C'est ce que dénoncent la plupart des acteurs de l'Internet quand les parlementaires parlent d'un renforcement des protections individuelles.
Un document interne à la communauté urbaine de Marseille, jamais rendu public, montre qu'entre 1996 et 2012, la société des eaux de Marseille (filiale de Veolia) a dégagé 20,5 millions de cash par an en moyenne. Avec, au mieux, une indifférence complice des élus, le maire (UMP) Jean-Claude Gaudin en tête.
Blessé par un tir de flashball le 21 juin 2009 à Paris, Clément Alexandre, un Rouennais de 30 ans, a assigné le préfet de police de Paris devant le tribunal administratif mardi. Une démarche inédite qui vise selon le jeune homme à « taper à un niveau de responsabilité plus élevé que celui de la responsabilité individuelle du flic ».
Selon notre décompte, depuis 2004, plus d'une trentaine personnes ont été grièvement blessées par des lanceurs de balle de défense en France. Parmi elles, quatorze ont perdu un œil. Et un homme est décédé à Marseille en décembre 2010. Mais de non-lieu en relaxes, seuls deux policiers et un gendarme ont été condamnés.
Le gendarme qui, le 7 octobre 2011, a éborgné avec son flashball un enfant de 9 ans à Mayotte, est renvoyé devant la Cour d’assises de Mayotte pour « violences aggravées ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente ». C’est une première.
Le gouvernement veut encadrer et élargir l’usage de la géolocalisation, à la fois pour les enquêtes judiciaires et pour le renseignement. Cette décision soulève de fortes inquiétudes, alors que Mediapart a révélé l’utilisation par la police d’un programme illégal de géolocalisation des suspects.
Une ex-membre du cabinet du président de la région Paca a été interrogée cet été par la PJ de Marseille, dans le cadre d’une enquête préliminaire sur les défraiements que lui a versés une petite association arlésienne.
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Comment correspondants états-uniens et britanniques en France voient-ils les polémiques déclenchées par chaque apparition dans le débat public de femmes musulmanes portant un voile ou un turban, qu’il s’agisse de représentante syndicale étudiante ou d’une candidate à une émission de téléréalité ?
Monique Romieu-Prat est psychiatre à Marseille. Elle a écrit ce poème suite au meurtre de Laura et Mauranne, deux étudiantes tuées au couteau dimanche 1er octobre sur le parvis de la gare Saint-Charles. Son poème m'a été transmis par Gérard Perrier, un autre Marseillais qui m'a gentiment autorisée à la publier sur ce blog.
«Qui a tué Ali Ziri», documentaire de Luc Decaster, sort en salle le 7 octobre 2015. Vous souvenez vous ? Le 11 juin 2009, Ali Ziri, retraité algérien de 69 ans, décédait par asphyxie après deux jours de coma, suite à son interpellation par la police à Argenteuil. Depuis, le parti socialiste est arrivé au pouvoir. Mais rien n'a changé.
Engagement du candidat socialiste François Hollande lors de la présidentielle de 2012, la lutte contre les contrôles au faciès est restée lettre morte, en dehors de quelques mesures symboliques comme le toilettage du code de déontologie de la police et gendarmerie nationales. Le récépissé, agité pendant la campagne, s'est heurté à l'opposition de Manuel Valls et des syndicats de police.