Poste culture. Journaliste à Mediapart depuis sa création, en 2008. Correspondant à Bruxelles sur les affaires européennes (2011-2017), puis reporter, au sein du service international à Paris (2018 - 2025). Co-programme la case « documentaire » chaque samedi sur Mediapart. Toujours en veille sur l’Espagne et l’Argentine.
Ai publié un guide sur l'Argentine (La Découverte, 2011), un essai sur les politiques espagnoles nées du mouvement « indigné » du 15-M (Squatter le pouvoir, Les mairies rebelles d'Espagne, Editions Lux, 2016) et un autre sur l'architecture du quartier européen à Bruxelles (Bruxelles chantiers, Une critique architecturale de l'Europe, Lux, 2018).
Mail : ludovic.lamant[@]mediapart.fr
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Les élections européennes du 9 juin risquent de déboucher sur un Parlement où les personnes racisées seront encore moins représentées. Des élus et assistants racontent à Mediapart la difficulté de travailler dans un hémicycle où s’implantent les forces d’extrême droite, et esquissent des pistes.
Le Congrès espagnol a adopté jeudi un texte permettant l’amnistie de plus de 400 indépendantistes catalans, suscitant, une fois encore, les procès en « trahison » de la droite et de l’extrême droite.
Corruption par des États tiers, « portes tournantes » du public au privé, rémunérations complémentaires des eurodéputés : passage en revue des propositions des partis en matière de transparence et de lutte contre les conflits d’intérêts, avant le scrutin du 9 juin.
Figure de la pensée marxiste en Espagne à la fin du franquisme, Gustavo Bueno a influencé, bien après, les premiers pas du parti d’extrême droite Vox. Son fils et disciple, Gustavo Bueno Sánchez, a publié un essai avec Santiago Abascal, qui reprend cet héritage complexe.
La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, n’a pas exclu de travailler avec la post-fasciste italienne Giorgia Meloni, lors d’un débat jeudi 23 mai à Bruxelles. À deux semaines des élections, la question des alliances avec l’extrême droite se fait de plus en plus pressante.
En annonçant qu’il ne siégera plus avec l’AfD, son allié allemand, le Rassemblement national a lancé la recomposition des groupes d’extrême droite au Parlement européen, qui risque de durer tout l’été. Le RN devra trouver de nouveaux alliés pour conserver un groupe.
En Flandre belge, le Vlaams Belang, allié du Rassemblement national, greffe à son discours « antiwoke » des mesures économiques en apparence plus sociales qu’auparavant. Plusieurs scandales d’ingérence étrangère l’ont éclaboussé ces derniers mois, à l’approche du scrutin belge du 9 juin.
Le parti d’extrême droite Vox a lancé sa campagne dimanche 19 mai en présence, outre Marine Le Pen, du président argentin Javier Milei, du Chilien Kast, un nostalgique de Pinochet, ou encore de proches de Trump. Cette « alliance mondiale de patriotes », traversée de nombreuses divisions, a tenté de se retrouver derrière des adversaires communs, le « socialisme » et le « wokisme ».
Alors que le parti d’extrême droite espagnol lance ce dimanche sa campagne des européennes à Madrid, en compagnie de Marine Le Pen et de Javier Milei, entretien avec le politiste Guillermo Fernández-Vázquez. Pour lui, Vox peine à sortir de la mauvaise passe née du résultat des législatives de 2023.
Au terme de six mois de négociations difficiles, les Pays-Bas sont sur le point de se doter d’un gouvernement inédit : une coalition à quatre, qui intègre l’extrême droite de Geert Wilders, l’allié de Marine Le Pen, aux côtés du VVD, le partenaire libéral des macronistes au Parlement européen.
À bientôt cinquante ans de la mort de Franco, une exposition à Toulouse propose une « anatomie » de la dictature espagnole, l’une des plus longues d’Europe. Et plusieurs livres d’historiens plaident pour en écrire une histoire « transnationale », et la replacer dans un cadre plus vaste.
De nombreux textes à l’agenda du Parlement européen, souvent les plus progressistes, ont été détricotés ces derniers mois sous la pression d’États, France et Allemagne en tête. Faut-il désespérer face à la faiblesse politique de l’Hémicycle ? Des eurodéputés veulent croire que l’institution a gagné en autorité.
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La 13e édition du festival multidisciplinaire Hors Pistes, qui s’ouvre ce vendredi à Paris, s’attache aux manières de « dire la nation » à distance du discours national identitaire.
Quentin Ravelli est l’auteur d’un diptyque remarqué sur la crise espagnole : d’un côté, « Bricks », film qui vient de sortir en salle, et de l’autre, un livre, « Les briques rouges », publié aux éditions Amsterdam.
A Bruxelles, « L’assemblée d’avril » organise durant onze jours un « campement artistique et citoyen » en réaction aux crises des démocraties européennes.
Leur conférence de presse est passée inaperçue, tandis que les médias n’avaient d’yeux que pour les cérémonies romaines de la fin de semaine. Mais les conseillers municipaux espagnols, passés par le Parlement européen mi-mars, s’emploient, eux aussi, à défendre une certaine conception, plus sociale, de l’Europe. Ils en appellent à la désobéissance.
Ils sont plus de 500 à dire leur inquiétude. Des réalisateurs, techniciens, programmateurs de festivals et critiques ont adressé une lettre ouverte au gouvernement socialiste d’Antonio Costa, pour l’inciter à annuler une réforme du financement qui menace la diversité du cinéma portugais.