Passé par l'agence Reuters et la rédaction des Cahiers du Cinéma, j'ai couvert, en poste à Bruxelles de 2012 à 2017, le feuilleton des crises européennes pour Mediapart. De retour à Paris fin 2017, pour coordonner la campagne des européennes (2019), au sein de la direction éditoriale du journal.
J'ai publié un guide sur l'Argentine (La Découverte, 2011), un essai sur les nouvelles politiques espagnoles (Squatter le pouvoir, Les mairies rebelles d'Espagne, Editions Lux, 2016) et un autre sur l'architecture du quartier européen à Bruxelles, révélateur des crises sur le continent (Bruxelles chantiers, Une critique architecturale de l'Europe, Lux, 2018). Un temps chroniqueur au micro de Foule Continentale (France Inter, 2019-2021).
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Au 33e jour de guerre : 5 000 personnes auraient été enterrées à Marioupol, où la situation continue d’empirer ; près de dix millions de personnes ont fui leur foyer ukrainien ; sous pression, le brasseur Heineken annonce son intention de quitter la Russie.
La tenue d’un sommet de l’Otan à Bruxelles jeudi coïncide avec l’adoption par l’UE de la « boussole stratégique », pilier d'une Europe de la défense chère à Emmanuel Macron. Au-delà des éléments de langage, ces deux structures sont-elles complémentaires, ou concurrentes ?
La coalition au pouvoir en Belgique, à laquelle participent les écologistes, veut désormais prolonger de dix ans deux réacteurs nucléaires du royaume. Un effet collatéral de la guerre en Ukraine, qui relance l’interminable feuilleton sur le nucléaire belge.
Le cinéaste Jonathan Perel documente depuis son premier film en 2010 les traces de la dictature argentine (1976-1983). Dans son nouveau film, présenté au festival Cinéma du réel, il cartographie le Campo de Mayo, l’un des plus importants centres clandestins de détention et de torture de la période.
Au 23e jour de guerre, les chars russes sont entrés dans Marioupol, bombardée depuis bientôt trois semaines ; le président ukrainien a lancé un appel à Moscou, déclarant qu’il était « temps de [se] réunir » et de « discuter » ; 3,27 millions de personnes ont fui l’Ukraine depuis le 24 février, selon le Haut Commissariat aux réfugiés.
Au 23e jour de guerre, les forces russes ont bombardé les environs de l’aéroport de Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine ; 130 personnes auraient été sauvées des ruines du théâtre de Marioupol ; les questions demeurent sur la possibilité d’une frappe nucléaire russe.
L’industrie de l’armement n’a pas attendu la guerre en Ukraine pour mener un intense lobbying à Bruxelles, afin de démontrer les vertus « sociales », « durables » ou encore « stabilisatrices » des activités de ventes d’armes. Dans les rapports officiels de l’UE, ces éléments de langage commencent à s’imposer.
Jusqu’où les États-Unis et l’Union européenne peuvent-ils aller dans leur aide à l’Ukraine, sans devenir des parties au conflit face à la Russie ? Passage en revue de ce que disent les textes de droit internationaux.
Les ministres des affaires étrangères russe et ukrainien se sont quittés jeudi sur un constat d’échec. Le siège de villes clés d’Ukraine se poursuit. À Paris, les députés peinent à obtenir des informations sur les livraisons d’armes françaises. Notre récit de la journée.
Le président ukrainien a accusé la Russie d’avoir bombardé hôpital pédiatrique dans le port de Marioupol. La centrale nucléaire de Tchernobyl a quant à elle perdu son alimentation électrique, menaçant ses capacités de refroidissement. La dépendance européenne au pétrole et au gaz russes est au menu d’un sommet de l’UE, qui s'ouvre jeudi.
Des évacuations de civils se sont déroulées mardi depuis deux villes d’Ukraine. Washington et Londres montent au créneau pour ne plus importer de pétrole russe. En Espagne, Podemos et ses alliés se divisent sur la livraison des armes à l’Ukraine. Retrouvez notre résumé de la journée.
Les forces russes continuent leurs manœuvres d’encerclement de Kiev, par l’ouest, l’est et le nord-est, mais leurs unités ne gagnent du terrain que très lentement voire sont bloquées. Moscou a proposé d’évacuer des civils vers la Russie, une initiative rejetée par le gouvernement ukrainien. Isoler économiquement la Russie du reste du monde n’est pas si facile.
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La 13e édition du festival multidisciplinaire Hors Pistes, qui s’ouvre ce vendredi à Paris, s’attache aux manières de « dire la nation » à distance du discours national identitaire.
Quentin Ravelli est l’auteur d’un diptyque remarqué sur la crise espagnole : d’un côté, « Bricks », film qui vient de sortir en salle, et de l’autre, un livre, « Les briques rouges », publié aux éditions Amsterdam.
A Bruxelles, « L’assemblée d’avril » organise durant onze jours un « campement artistique et citoyen » en réaction aux crises des démocraties européennes.
Leur conférence de presse est passée inaperçue, tandis que les médias n’avaient d’yeux que pour les cérémonies romaines de la fin de semaine. Mais les conseillers municipaux espagnols, passés par le Parlement européen mi-mars, s’emploient, eux aussi, à défendre une certaine conception, plus sociale, de l’Europe. Ils en appellent à la désobéissance.
Ils sont plus de 500 à dire leur inquiétude. Des réalisateurs, techniciens, programmateurs de festivals et critiques ont adressé une lettre ouverte au gouvernement socialiste d’Antonio Costa, pour l’inciter à annuler une réforme du financement qui menace la diversité du cinéma portugais.