Cinéma

#MeToo cinéma : une charge contre le « culte de l’auteur » braque la critique

Avec un essai rédigé après l’affaire Benoît Jacquot, Geneviève Sellier a braqué une bonne partie de la critique de cinéma française contre elle. La réception de ce texte trop expéditif en dit long, aussi, sur la difficulté à faire advenir un débat post-#MeToo sur la figure sacrée de l’« auteur ».

Ludovic Lamant

Lorsque Judith Godrèche porte plainte, début février 2024, pour viols sur mineure de 15 ans contre le réalisateur Benoît Jacquot, la comédienne et cinéaste dénonce, presque dans le même instant, la responsabilité de la critique de cinéma. « Il faut se remettre en question, lance-t-elle sur le plateau de Mediapart le 12 février. Les Cahiers du Cinéma doivent se remettre en question. Pas juste faire des entretiens de femmes pour montrer qu’ils donnent la parole aux femmes : ça ne suffit pas. »

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