Journaliste depuis 2010, j'ai d’abord rejoint La Tribune au service finance-marchés. J’y ai ensuite suivi les actualités du logement, des collectivités locales et du ministère de l’économie jusqu’en 2017. Après des mois de piges et un passage par la WEB TV économique Xerfi Canal, j’ai intégré pour 18 mois le service habitat et urbanisme de l’agence de presse AEF. Et de passer ensuite plus de deux années au service économie du magazine Marianne. Arrivé à Mediapart en septembre 2022, j’écris sur les pratiques des entreprises et la macroéconomie française. Consulter ici ma déclaration d'intérêts
Nouveau glouton du capitalisme français, le milliardaire Daniel Kretinsky est sur le point de racheter le groupe de grande distribution Casino, miné par ses montages financiers et son positionnement commercial bancal.
Industriels et distributeurs du secteur de l’alimentaire ont profité de l’inflation pour engranger des profits sur le dos des consommateurs. Et ce ne sont pas les dernières annonces du gouvernement qui vont changer structurellement la donne.
Un rapport de la Cour des comptes montre, exemples édifiants à l’appui, que le recours aux cabinets de conseil est une addiction répandue dans la Macronie pour privatiser l’action publique. Prévisible, car c’est depuis le début l’ADN politique de ce mouvement.
Montage financier bancal, positionnement commercial douteux… la chaîne de distribution alimentaire Casino, façonnée par son PDG Jean-Charles Naouri, est en train de s’effondrer. Les nouveaux gloutons du capitalisme français, Daniel Kretinsky et Xavier Niel, sont à l’affût pour absorber le groupe.
Mercredi 28 juin, le plan de restructuration financière du géant des maisons de retraite a été voté par la majorité de ses créanciers. Après douze mois de tractations entre gros poissons du capitalisme français, où les intérêts financiers ont primé sur tout le reste. Récit.
La panthéonisation du résistant communiste, symbole des étrangers anonymes qui se sont battus pour la France, est un gage donné par Emmanuel Macron à tous les humanistes du pays. Mais elle ne masque ni la loi « immigration » à venir ni les propos ambigus tenus sur Pétain.
Le gouvernement subventionne comme jamais les contrats d’apprentissage. Une « fuite en avant » inefficace et très coûteuse, avertit l’économiste Bruno Coquet. Effets d’aubaine, emplois improductifs, disparition des candidats pour les petits jobs de la restauration… La charge de l’expert du marché du travail est sévère.
En avril, le groupe LVMH s’est offert une campagne de publicité dans des médias – d’ordinaire plutôt critiques à son endroit – qui survalorisait totalement son impact social, environnemental et économique, et vantant son action pour « le bien commun ». Trompeur, voire inquiétant.
Contrairement au commun des mortels, les milliardaires français ne paient quasiment pas d’impôts sur le revenu ni de prélèvements sociaux, souligne une étude de l’Institut des politiques publiques publiée mardi. Par exemple, les 75 foyers les plus riches ne paient que 0,3 % au regard de ce qu’ils gagnent réellement.
Complaisance de l’exécutif avec les plateformes américaines, assèchement des soutiens à l’audiovisuel public, baisse de la fréquentation en salles... En dénonçant à Cannes l’offensive néolibérale qui met à mal l’exception culturelle française cinématographique, la réalisatrice Justine Triet a visé juste.
Gabriel Attal a annoncé un plan pour lutter contre la fraude sociale. Celui-ci reprend de vieilles lubies de la droite sur la fraude des allocataires. En revanche, il est beaucoup moins ambitieux quand il s’agit de lutter contre la fraude des entreprises et des professionnels de santé.
Emmanuel Macron, qui s’est invité lundi soir sur TF1, compte (encore) baisser les impôts, cette fois-ci des classes moyennes. Mais sans rehausser ceux des plus riches. En contrepartie, pour équilibrer le budget, des coupes dans les services publics sont à prévoir.