Journaliste depuis 2010, j'ai d’abord rejoint La Tribune au service finance-marchés. J’y ai ensuite suivi les actualités du logement, des collectivités locales et du ministère de l’économie jusqu’en 2017. Après des mois de piges et un passage par la WEB TV économique Xerfi Canal, j’ai intégré pour 18 mois le service habitat et urbanisme de l’agence de presse AEF. Et de passer ensuite plus de deux années au service économie du magazine Marianne. Arrivé à Mediapart en septembre 2022, j’écris sur les pratiques des entreprises et la macroéconomie française. Consulter ici ma déclaration d'intérêts
À l’appel notamment de l’intersyndicale, entre 250 000 et 640 000 personnes se sont rassemblées le 15 juin dans les rues de 150 villes de France contre l’extrême droite. L’inquiétude sur la montée de la xénophobie en cas d’accès au pouvoir du Rassemblement national dominait dans les cortèges.
Plusieurs députés sortants de La France insoumise ayant par le passé critiqué la ligne de Jean-Luc Mélenchon se sont vu retirer leur investiture aux élections législatives. L’indignation est générale au sein du Nouveau Front populaire.
Couplé à une taxe anti-exil fiscal, un impôt sur la fortune est possible à l’échelle d’un seul pays comme la France, estime l’économiste Gabriel Zucman. Il n’y a donc pas de fatalité, selon lui, à subir l’exode fiscal des plus riches si l’on veut les taxer davantage.
Jordan Bardella ne veut plus abroger la réforme des retraites d’Emmanuel Macron, revenant sur une promesse du mouvement d’extrême droite. Une nouvelle preuve du glissement néolibéral du programme économique du RN qu’il n’assume pas encore clairement.
Les porte-parole de la campagne de Renaissance et de celle de Raphaël Glucksmann s’opposent sur le nouveau « pacte de stabilité » adopté par le Parlement européen. Ils confrontent leurs idées sur les moyens fiscaux d’abonder le budget européen, et sur l’état du système bancaire en Europe.
Si la dégradation de la note financière de la France par S&P n’aura qu’un impact très limité, voire inexistant, sur les conditions d’emprunt de notre pays sur les marchés, le camouflet politique est réel pour Emmanuel Macron. Et les conséquences sur sa politique économique pourraient être lourdes.
Le géant du luxe Kering a rémunéré à plusieurs reprises des sociétés possédées par la femme du numéro deux du groupe, Jean-François Palus, et par un ami architecte du couple. Un mélange des genres qui fait l’objet d’un signalement au fisc italien.
Les élus du personnel de l’hebdomadaire ont appris mardi que leur actuel actionnaire, le magnat tchèque Daniel Kretinsky, souhaitait s’engager dans des négociations exclusives pour vendre le titre à l’inventeur des Smartbox, catholique traditionaliste revendiqué. Tout devrait être bouclé à l’automne.
Dans un rapport, l’ONG Transparency International constate que 26 % des eurodéputés bénéficient de revenus liés à des activités parallèles à leur mandat, pour 47 000 euros par an en moyenne. Ces eurodéputés sont principalement situés à droite et à l’extrême droite de l’échiquier politique.
Invité au Sénat pour témoigner de son expérience de médecin sous les bombardements à Gaza, le docteur palestino-britannique s’est vu refuser l’accès au territoire français. Bloqué à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, samedi 4 mai, il a toutefois pu intervenir à la conférence par téléphone.
Emmanuel Macron se targue d’avoir créé plus de deux millions d’emplois depuis 2017 grâce à sa politique de l’offre, gage de prospérité économique, selon lui. Mais la réalité est bien plus mitigée et périlleuse socialement.
En France, les entreprises bénéficient de plus de 70 milliards d’euros d’exonérations de cotisations par an, dont 40 milliards sur les salaires proches du Smic. Une manne qui finance des effets pervers méconnus, que les économistes aimeraient interroger.