Journaliste depuis 2010, j'ai d’abord rejoint La Tribune au service finance-marchés. J’y ai ensuite suivi les actualités du logement, des collectivités locales et du ministère de l’économie jusqu’en 2017. Après des mois de piges et un passage par la WEB TV économique Xerfi Canal, j’ai intégré pour 18 mois le service habitat et urbanisme de l’agence de presse AEF. Et de passer ensuite plus de deux années au service économie du magazine Marianne. Arrivé à Mediapart en septembre 2022, j’écris sur les pratiques des entreprises et la macroéconomie française. Consulter ici ma déclaration d'intérêts
Scandée par les manifestants, proposée par certaines élites économiques, voulue par de nombreux parlementaires au niveau européen... la taxation des plus riches revient comme une évidence en plein conflit social en France. Mais le gouvernement s’y est toujours opposé.
L’homme d’affaires Michel Ohayon va présenter une offre de redressement pour Go Sport et Gap France. Deux enseignes qu’il a pourtant envoyées en dépôt de bilan en février. Ce n’est pas une bonne nouvelle pour les salariés, qui ne veulent pas rester sous la coupe du sulfureux magnat de l’immobilier.
Emmanuel Macron et Bruno Le Maire s’emballent sur des chiffres montrant une hausse des investissements étrangers en France en 2022. Preuve, selon eux, de l’efficacité de leurs réformes pour l’industrie notamment. Sauf que ces chiffres ne représentent quasiment rien à l’échelle de l’économie française.
Les prix exorbitants des premières places vendues pour les Jeux olympiques de 2024 laissent craindre que l’événement ne soit pas aussi « inclusif » que promis, la nécessité pour le comité d’organisation de boucler son budget l’emportant sur le reste.
L’Unédic vient de chiffrer à 6,7 milliards d’euros en 2027 les économies générées par les deux réformes de l’assurance-chômage de 2021 et 2023. Si, par ailleurs, la réforme des retraites passait telle quelle, cela ferait au total 17 milliards d’euros de coupes dans le modèle social.
Selon « Libération », la Financière et immobilière bordelaise (FIB), principale société détenue par l’homme d’affaires Michel Ohayon, a déposé le bilan, incapable de rembourser sa dette.
Sur les plateaux des grandes radios et télévisions, des ministres ont été sévèrement secoués par les journalistes pour avoir menti sur la pension minimale de retraite à 1 200 euros. Sur les sujets économiques, on n’était plus habitués à pareille rébellion. Mais cela s’explique.
Près de deux cents ex-salariés de Camaïeu portent plainte pour « abus de biens sociaux ». Ils s’interrogent sur des « opérations financières anormales », réalisées par leur ancien propriétaire Michel Ohayon, qui auraient mené l’enseigne à sa perte.
Les prix de l’immobilier augmentent deux fois plus vite que les revenus, faisant ainsi craindre à la Fondation Abbé Pierre une aggravation du mal-logement. Hélas, le gouvernement ne fait rien pour juguler cette crise du logement cher.
La cure de rigueur que l’exécutif compte appliquer à la fonction publique creusera significativement le déficit du système des retraites, dénonce un collectif d’agents publics. Sans cette politique d’austérité, le déficit pourrait être réduit de 30 % d’ici à 2030.
L’homme d’affaires Michel Ohayon, qui a envoyé Go Sport et Camaïeu en redressement et en liquidation judiciaire, est aussi à l’origine d’un scandale immobilier à Marseille. Une centaine de personnes lui ont acheté depuis 2016 des logements sur plan. Jamais livrés.
Le tribunal de Grenoble a constaté que la maison mère de l’enseigne d’articles de sport est en cessation de paiement. Deux administrateurs ont été nommés pour six mois. Une enquête est par ailleurs en cours pour « abus de bien social ».