Journaliste depuis 2010, j'ai d’abord rejoint La Tribune au service finance-marchés. J’y ai ensuite suivi les actualités du logement, des collectivités locales et du ministère de l’économie jusqu’en 2017. Après des mois de piges et un passage par la WEB TV économique Xerfi Canal, j’ai intégré pour 18 mois le service habitat et urbanisme de l’agence de presse AEF. Et de passer ensuite plus de deux années au service économie du magazine Marianne. Arrivé à Mediapart en septembre 2022, j’écris sur les pratiques des entreprises et la macroéconomie française. Consulter ici ma déclaration d'intérêts
Lors d’une audition au Sénat, le propriétaire et PDG de l’armateur a défendu l’avantage fiscal astronomique dont bénéficie son groupe et qui coûte des milliards à l’État. Une position difficile à tenir en ces temps de troubles budgétaires.
Une résolution demandant la libération de l’écrivain emprisonné en Algérie a été adoptée par les députés. La gauche a dénoncé les manœuvres, du centre à l’extrême droite, visant à utiliser l’affaire pour redéfinir les relations franco-algériennes.
Il l’a annoncé dans un entretien accordé à un journal d’extrême droite : le premier ministre aimerait demander au peuple de trancher la question de la réduction des déficits publics, persuadé que sa vision austéritaire du budget est la seule qui vaille.
Fort de ses influences keynésiennes et marxistes, Michel Aglietta a été précurseur en France dans l’analyse des crises monétaires et financières, marquant, jusqu’à aujourd’hui, toute une génération d’économistes.
Conseiller influent des sarkozystes puis des macronistes, le nouveau secrétaire général de l’Élysée a cultivé toute sa carrière les liens public-privé et une vision pro-entreprise de l’économie. Au détriment de la bonne tenue des comptes publics.
Persuadés du succès de leur politique de l’offre, les gouvernements Borne et Attal ont laissé filer les déficits publics sans agir sur les causes du dérapage. Les auditions menées par la commission d’enquête parlementaire dont le rapport vient d’être publié sont accablantes.
Lors d’un discours vide d’annonces, le premier ministre a confirmé, mardi 15 avril, son intention de faire des économies, et vite, sans augmenter les impôts. Pour la planification écologique et la relance des services publics, en revanche, on repassera.
Trump a annoncé revenir en arrière sur les droits de douane imposés à l’Europe, mais pas ceux imposés à la Chine. En France, les premières estimations de l’impact de cette hausse sur l’économie ne sont pas alarmantes. Pour autant, de Bercy au Medef, on profite de la situation pour promouvoir des réformes néolibérales.
Le secrétaire général de l’Élysée a de nouveau refusé de se présenter devant une commission d’enquête parlementaire, cette fois-ci sur le scandale des eaux en bouteille. En tant que plus proche collaborateur d’Emmanuel Macron, il estime bénéficier d’une quasi-immunité présidentielle.
L’homme d’affaires bordelais a été mis en examen vendredi pour avoir détourné de l’argent au préjudice des enseignes Gap, Camaïeu et Go Sport, dont il était propriétaire. Il a été placé sous contrôle judiciaire, avec l’interdiction immédiate de diriger ou de gérer une société.
Les défaillances d’entreprises qui se sont produites en cascade en 2024 vont continuer à faire sentir leurs effets sur l’emploi en 2025. D’autant qu’elles risquent de se maintenir à un niveau élevé.
Sous couvert de faciliter la vie des entreprises, le projet de loi de simplification discuté à l’Assemblée nationale prône la dérégulation et l’affaiblissement de la démocratie locale. Avec des conséquences écologiques et sociales certaines, dénoncent les députés de gauche.