Journaliste depuis 2010, j'ai d’abord rejoint La Tribune au service finance-marchés. J’y ai ensuite suivi les actualités du logement, des collectivités locales et du ministère de l’économie jusqu’en 2017. Après des mois de piges et un passage par la WEB TV économique Xerfi Canal, j’ai intégré pour 18 mois le service habitat et urbanisme de l’agence de presse AEF. Et de passer ensuite plus de deux années au service économie du magazine Marianne. Arrivé à Mediapart en septembre 2022, j’écris sur les pratiques des entreprises et la macroéconomie française. Consulter ici ma déclaration d'intérêts
Selon nos informations, Go Sport et Gap France, deux enseignes reprises pour un euro symbolique par le sulfureux homme d’affaires Michel Ohayon en 2021, devraient être fusionnées puis revendues. Une opération financière qui sème le doute.
La hausse des coûts de l’énergie et des matières premières alimentaires tend les comptes des petites boulangeries. Problème, le pouvoir d’achat des ménages est en berne. Elles ne pourront donc pas indéfiniment augmenter leurs prix pour tenir.
D’après des documents issus d’une fuite informatique consultés par le site d’information heidi.news, le fisc genevois réclamerait 7,4 milliards de francs suisses (7,5 milliards d’euros) au milliardaire français Patrick Drahi, résident suisse, pour des impôts non payés entre 2009 et 2016.
L’enseigne d’articles de sport reprise par l’homme d’affaires Michel Ohayon en juillet 2021 risque le redressement judiciaire. Ce que son propriétaire conteste. Mais les faits récents n’incitent pas à l’optimisme.
Entretien avec Thomas Porcher sur son dernier ouvrage, « Mon dictionnaire d’économie » (Fayard), mais aussi sur la place des économistes hétérodoxes dans le débat public.
La guerre en Ukraine est toujours en cours mais les entreprises françaises sont déjà à l’affût pour profiter économiquement de la reconstruction du pays. Bien aidées par un gouvernement ukrainien libéral qui leur promet des retours sur investissement mirobolants.
Les lobbys économiques se font discrets sur le volet « travail » du sulfureux projet de loi Asile et immigration du gouvernement. Ils ne veulent pas entrer dans des débats où il n’y a que des coups à prendre.
Alors qu’en 2017, Emmanuel Macron se présentait comme le champion de « l’évaluation des réformes », il fait fi des évaluations scientifiques négatives sur sa politique économique. Désormais, sa seule boussole est sa politique en faveur du capital.
Le ministre des comptes publics Gabriel Attal estime que la gestion budgétaire de la mairie de Paris s’apparente à une pyramide de Ponzi. Une vision caricaturale, qui plus est venant d’un gouvernement qui creuse le déficit de l’État à coups de baisses d’impôts.
Les « happening » des activistes écologistes qui aspergent de liquide des œuvres d’art provoquent des vagues d’indignation. Mais ces actions viennent nous rappeler que l’art est devenu un marché spéculatif déconnecté des réalités sociales et écologiques.
Étouffés par la hausse des prix de l’énergie, les petits industriels français du verre sont en grande souffrance. Ils sont contraints de mettre en veille, voire de fermer leurs fours cet hiver. Et même parfois à la cessation de paiement.
L’opposition LR au conseil de Paris a quitté l’hémicycle lors des débats budgétaires pour protester contre la hausse de la taxe foncière annoncée par Anne Hidalgo. Une hausse inéluctable vu la conjoncture, mais amortissable pour les propriétaires parisiens.