Journaliste depuis 2010, j'ai d’abord rejoint La Tribune au service finance-marchés. J’y ai ensuite suivi les actualités du logement, des collectivités locales et du ministère de l’économie jusqu’en 2017. Après des mois de piges et un passage par la WEB TV économique Xerfi Canal, j’ai intégré pour 18 mois le service habitat et urbanisme de l’agence de presse AEF. Et de passer ensuite plus de deux années au service économie du magazine Marianne. Arrivé à Mediapart en septembre 2022, j’écris sur les pratiques des entreprises et la macroéconomie française. Consulter ici ma déclaration d'intérêts
Alors qu’en 2017, Emmanuel Macron se présentait comme le champion de « l’évaluation des réformes », il fait fi des évaluations scientifiques négatives sur sa politique économique. Désormais, sa seule boussole est sa politique en faveur du capital.
Le ministre des comptes publics Gabriel Attal estime que la gestion budgétaire de la mairie de Paris s’apparente à une pyramide de Ponzi. Une vision caricaturale, qui plus est venant d’un gouvernement qui creuse le déficit de l’État à coups de baisses d’impôts.
Les « happening » des activistes écologistes qui aspergent de liquide des œuvres d’art provoquent des vagues d’indignation. Mais ces actions viennent nous rappeler que l’art est devenu un marché spéculatif déconnecté des réalités sociales et écologiques.
Étouffés par la hausse des prix de l’énergie, les petits industriels français du verre sont en grande souffrance. Ils sont contraints de mettre en veille, voire de fermer leurs fours cet hiver. Et même parfois à la cessation de paiement.
L’opposition LR au conseil de Paris a quitté l’hémicycle lors des débats budgétaires pour protester contre la hausse de la taxe foncière annoncée par Anne Hidalgo. Une hausse inéluctable vu la conjoncture, mais amortissable pour les propriétaires parisiens.
Pour le cinquième trimestre consécutif, les salaires réels baissent dans le secteur privé au troisième trimestre 2022, selon la Dares. Preuve que les mesures de « protection » du pouvoir d’achat mises en place par le gouvernement n’atteignent pas leur but.
Ancien conseiller à Matignon, Nicolas Namias, le nouveau président du groupe bancaire BPCE, est un cas d’école montrant les relations incestueuses qu’entretiennent le monde de la finance et la haute fonction publique dans notre pays.
Après la liquidation judiciaire de Camaïeu, son propriétaire, l’homme d’affaires Michel Ohayon, voit sa stratégie financière agressive qui a consisté à racheter en série des enseignes en difficulté (Go Sport, Gap France, la Grande Récré...) se retourner contre lui.
L’utilisation du 49-3 par l’exécutif pour stopper les débats sur le budget 2023 est d’autant plus problématique qu’elle s’applique au domaine de l’économie, qui souffre depuis plusieurs années d’un manque de pluralisme en France.
La première ministre a engagé la responsabilité du gouvernement pour faire adopter le premier volet du budget 2023. Une manœuvre préparée de longue date, que l’exécutif tente de maquiller d’une couche de compromis.
Malgré un contexte social tendu et de multiples amendements des oppositions à l’assemblée pour plus de justice fiscale, le gouvernement campe sur sa politique de maintien des baisses d’impôts pour les plus aisés. Avec des arguments parfois à côté de la plaque.
Des chercheurs lillois chiffrent à au moins 157 milliards d’euros par an les aides publiques à destination des entreprises, ce qui en fait le premier poste du budget de l’État.