Journaliste depuis 2010, j'ai d’abord rejoint La Tribune au service finance-marchés. J’y ai ensuite suivi les actualités du logement, des collectivités locales et du ministère de l’économie jusqu’en 2017. Après des mois de piges et un passage par la WEB TV économique Xerfi Canal, j’ai intégré pour 18 mois le service habitat et urbanisme de l’agence de presse AEF. Et de passer ensuite plus de deux années au service économie du magazine Marianne. Arrivé à Mediapart en septembre 2022, j’écris sur les pratiques des entreprises et la macroéconomie française. Consulter ici ma déclaration d'intérêts
Transports et logements inabordables, tickets hors de prix pour accéder aux stades, grand capital à la fête… La promesse initiale de faire de Paris 2024 des Jeux olympiques et paralympiques populaires et abordables s’est envolée.
L’enseigne d’ameublement employant 500 personnes est en grand danger. Huit magasins sur vingt-six devraient fermer prochainement en France. C’est tout l’équilibre économique de l’entreprise qui tangue : selon nos calculs, près de 30 millions d’euros se sont mystérieusement évaporés des comptes en deux ans.
Les « sages » ont censuré le « legal privilege », un article de loi voté à l’initiative de l’exécutif, qui entravait la capacité d’enquête des gendarmes financiers et de l’autorité de la concurrence sur les pratiques illicites des grandes entreprises.
Un amendement fléchant les encours du livret A vers les entreprises industrielles du secteur de la défense a été retenu par l’exécutif dans son budget 2024. Une mesure qui écorche la finalité sociale de ce placement d’épargne populaire très prisé des Français.
En première lecture à l’Assemblée nationale, le gouvernement a fait adopter par un 49-3 un budget 2024 qui ne répond pas aux enjeux économiques, écologiques et de services publics actuels. Dans un contexte où la politique monétaire de la BCE se resserre, c’est d’autant plus risqué.
Une proposition du groupe Renaissance rabotant pour plus de 700 millions d’euros d’aides à l’apprentissage inutiles a été éconduite par le gouvernement, pourtant à la recherche d’économies. Preuve qu’il compte plus que jamais sur ce filon pour justifier la réussite de sa politique économique.
De nouveau, la première ministre a déclenché un 49-3 pour faire adopter, sans vote, un budget de la Sécurité sociale vilipendé par les oppositions, notamment pour son manque de transparence. Les mesures les plus polémiques ont en effet été remises à plus tard.
La justice soupçonne Laurent Lévy d’avoir détourné plus de 60 millions d’euros par an entre 2018 et 2022 au détriment de son entreprise dans le but de s’enrichir. La fraude aurait fait perdre 85 millions d’euros au fisc français. Le parquet a ordonné des saisies préventives.
Deux journalistes du « New York Times » dénoncent dans un livre traduit en français la connivence historique entre les décideurs publics et les dirigeants de McKinsey, principalement dans les pays anglo-saxons. Mais il faut rappeler qu’en France aussi, le plus grand des cabinets de conseil a eu ses relais sous la Macronie.
Le terroriste tunisien qui a tué deux personnes à Bruxelles avait fait l’objet à l’été 2022 d’une demande d’extradition de son pays d’origine ignorée par la justice belge. Le ministre de la justice a démissionné.
Le dernier rapport d’évaluation de France Stratégie sur l’impact des réformes baissant la fiscalité du capital n’a pas détecté d’effets vertueux sur l’économie réelle. Pis, la suppression de l’ISF aurait coûté une fortune à l’État.
Mis régulièrement en minorité depuis dix jours à l’Assemblée nationale, l’exécutif a eu recours mercredi à l’article 49-3 pour s’éviter un vote sur la partie recettes de son projet de loi de finances. Il n’était pas question pour lui de mettre de l’eau dans son vin sur les baisses d’impôts.