Diplômée de l'IUT de Lannion, en Bretagne, j'ai été journaliste pigiste pendant dix ans. A l'étranger tout d'abord (en Asie centrale et en Ukraine pendant 4 ans), puis à Paris. Des collaborations tous azimuts jusqu'à Mediapart que j'ai rejoint pour de bon en mars 2015. Après un passage au service politique et cinq ans passés au sein du pôle social-travail, je suis en charge de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, et responsable du pôle société.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Malgré les mesures annoncées par le ministre de l’éducation nationale pour pallier le manque de personnel et un recours accru aux contractuels, la rentrée scolaire s’annonce plutôt chaotique. La revalorisation salariale très attendue du corps enseignant reste floue, repoussée à 2023, et ne sera pas sans conditions.
La volonté décoloniale s’ouvre souvent par la culture. L’espace post-soviétique n’échappe pas à la règle. En Ukraine, elle déborde, s’attaquant à tous les totems : le noms des rues, les statues, les manuels scolaires, le cinéma et la « grande » littérature russe.
Héritières du tracé des frontières par Staline, et de leur position dans la hiérarchie soviétique, les populations d’Asie centrale, du Caucase et de l’intérieur même de la Russie reconsidèrent le « trauma colonial » à la lumière de la guerre en Ukraine. Ainsi que le racisme qu'elles subissent.
La société ukrainienne critique l’agression dont elle est victime comme un nouvel épisode colonial, attribut de l’impérialisme russe. Pour les Occidentaux, la référence peut heurter. Mais penser cette guerre dans ces termes permet de réfléchir à l’après.
Volodymyr Zelensky a appelé à la création d’un « tribunal spécial » international pour juger les crimes commis en Ukraine. Depuis jeudi 14 juillet, les tirs de missiles russes se sont multipliés dans le pays, tuant 23 personnes à Vinnytsia. La centrale nucléaire de Zaporijjia, à l’est, servirait également de base de lancement.
L’enseignement privé n’a guère eu à souffrir du quinquennat écoulé, protégé par la figure tutélaire d’un enfant du système, le ministre Jean-Michel Blanquer lui-même. La gauche, tout à la défense d’un service public malmené, tâtonne sur sa remise en cause.
Rien ou presque n’est prévu si une députée doit siéger enceinte à l’Assemblée nationale. Alors que la parité a fléchi au Palais-Bourbon, le voile pudique jeté sur l’arrivée d’un enfant pour une parlementaire interroge la place que l’on accorde aux femmes dans la vie politique.
D’abord focalisé sur les intérêts sécuritaires du régime russe, le discours médiatique a intégré les motivations identitaires qui ont pu inciter à l’invasion de l’Ukraine. Nos invitées Aude Merlin et Juliette Faure, politistes et spécialistes de la Russie, analysent avec nuance cette dimension du conflit.
Si les élections législatives ont constitué une sorte de séisme politique, la sociologie du Palais-Bourbon ne ressemble en rien à une révolution. Pire, elle régresse sur la parité entre les femmes et les hommes.
Les sociaux-démocrates payent cher leur dissidence aux législatives. En plein flou sur la question des reports de voix pour le second tour, ils hésitent sur leur stratégie à tenir à côté de la conquérante Nupes.
Qualifié pour le second tour des législatives, le candidat de la Nupes Guillaume Ancelet fait face au Rassemblement national dans l’une des circonscriptions les moins gagnables pour la gauche. Seule la force de sa campagne pourrait faire dévier le train du RN.
Près de 53 % des électeurs se sont abstenus lors du premier tour des législatives, un score historique. Conséquence, il n’y aura quasiment aucune triangulaire. La mobilisation des électeurs et le report des voix du RN va peser lourd pour départager les candidats de la majorité présidentielle et ceux de la Nupes.
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Pour comprendre la souffrance au travail, Marie Pezé a dû sortir de son "tiroir psychanalytique" ou "tiroir psychosomatique". Depuis, elle tente inlassablement d'élargir le spectre de tous ceux qui agissent pour rendre le travail plus humain. Et devinez-quoi, nous en faisons tous partie... Invitée du colloque Santé et travail organisé récemment au Sénat, le texte qui suit est de sa main.
Le préfet du Morbihan vient d'interdire la manifestation contre le racisme et la xénophobie, prévue samedi 19 décembre à Pontivy. Ce rassemblement est une réponse à une manifestation d'extrême-droite autorisée le lendemain des attentats qui a largement dégénéré. Ce deux poids deux mesures est incompréhensible.
Deux poids, deux mesures. La CGT Guadeloupe a organisé le mardi 3 novembre une marche de protestation sur l'île afin de dénoncer sa condamnation à 53 000 euros d'amende pour avoir écrit dans un tract que la famille Huyghues-Despointes « avait bâti sa fortune sur la traite négrière, l'économie de plantation et l'esclavage salarié ». Asphixiée financièrement, l'organisation syndicale craint de devoir cesser toute activité militante, faute de moyens.
Réunie en congrès, la Confédération européenne des syndicats (CES) a voté mercredi un motion d'urgence sur la crise des réfugiés, réclamant une politique d'asile proactive et la révision des accords de Dublin.
Les Echos l'ont dévoilé en exclusivité lundi 13 avril : selon un rapport commandé par le préfet de police de Paris, réalisé par des chercheurs de l'EHESS, de l'Insee et de Paris 1, c'est bien la police qui compte juste, lors des manifestations.