Éducation et enseignement supérieur Data

Mixité sociale à l’école : le privé ne joue pas le jeu, et cela se voit de plus en plus

Des données sur « l’indice de position sociale » des écoles et collèges, que le ministère a été contraint de publier mercredi, confirment à quel point l’école privée sous contrat se préoccupe peu de mixité sociale. Un « tabou » qui pèse lourd sur l’école publique, qui concentre toutes les difficultés.

Mathilde Goanec et Donatien Huet

Le fossé était connu, il est de plus en plus abyssal, et documenté. L’analyse de « l’indice de position sociale » (IPS) des élèves, dont les chiffres ont été publiés mercredi 12 octobre par le ministère de l’éducation nationale – contraint et forcé à la suite d’une décision du tribunal administratif (voir en Boîte noire) –, confirme que les établissements scolaires privés n’accueillent que très peu d’élèves dont les parents vivent des difficultés sociales et économiques. L’enseignement privé se réserve les catégories sociales aisées, voire très aisées.

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