L’Éducation nationale protège-t-elle correctement les élèves ? Les procédures de signalement pour violences sexuelles ont été améliorées. Mais sur le terrain, les victimes et les témoins peinent à être entendus. Il y a peu d’enquêtes internes et la mutation reste la sanction principale.
Plusieurs joueurs de hockey canadiens ont été accusés d’agressions sexuelles et de viols. Ils ont été protégés par leur fédération, qui a indemnisé les victimes grâce à des fonds secrets. Cette affaire a relancé les discussions autour du bien-fondé des accords financiers.
En 2017, deux doctorantes et une enseignante ont porté plainte contre un responsable de la filière dédiée aux sports, Staps, de l’université bretonne. L’enquête est toujours en cours. Et aucune sanction disciplinaire n’a été prise.
Faire valoir ses droits peut coûter cher. Les victimes de violences conjugales engagent des frais non remboursés par les assureurs privés. Peu de femmes agressées peuvent prétendre à l’aide publique. Et celles qui l’obtiennent peinent à trouver un avocat qui accepte de les défendre.
Des hommes violents envers leur femme et leurs enfants le sont aussi envers les animaux du foyer. Ce lien, méconnu en France, apparaît régulièrement dans les affaires traitées par la justice. Il pourrait servir au dépistage des violences domestiques et à la mise à l’abri des victimes.