Journaliste professionnel depuis 1976. A l'Agence France-Presse entre juillet 1982 et novembre 2007.Chef de la rédaction au bureau de Tokyo (1985-1989), chef du Département économique à Paris (1990-1996), correspondant senior à Hong Kong (1997-1998), directeur du bureau de Tokyo (1998-2003), directeur du bureau de Bruxelles 2003-2007).Auteur, aux Editions Grasset : «Cette crise qui vient d'Asie» (1998), «Citoyen du Monde (avec Carlos Ghosn-2003), «Le jour où la France à fait faillite» (avec Philippe Jaffré-2006).A paraître (en mai 2008): «L'Europe malade de la démocratie».
La «décennie perdue» représentée par les dix ans de José Manuel Durao Barroso à la présidence de la Commission européenne prend fin le 31 octobre. Un sombre bilan, qui est aussi celui de ceux qui l'avaient fait roi. Parti pris.
Dimanche 26 octobre, midi pile à Francfort, la BCE publie le résultat de l'examen de la situation des 130 principales banques de la zone euro. Faut-il avoir peur ? Que peut-on en attendre ? Analyse.
Dans La scène de ce drame est le monde, Michel Camdessus livre avec retard des souvenirs très personnels des treize années passées à la tête du Fonds monétaire international. Un passé plein d'avenir, comme les crises financières.
Vétéran de l'AFP, Xavier Baron a troqué la dépêche pour le travail d'historien. La leçon de 180 années d'histoire de la plus ancienne des agences de presse : sans indépendance économique, l'indépendance rédactionnelle est un défi permanent. Édifiant.
L'équipe chargée de remettre sur pied le Novo Banco, la « bonne banque » issue de la faillite du Banco Espirito Santo, a démissionné après deux mois, en désaccord avec une vente précipitée. Arrivée d'un nouveau patron, venu du groupe espagnol Santander, candidat potentiel au rachat.
Si c'est « oui », ce sera un tremblement de terre politique, dont les répliques se feront sentir à travers l'Europe, et au-delà. Si c'est « non », le débat ouvert par le référendum écossais n'est pas près de s'éteindre sur un vieux continent où la crise de la démocratie est endémique. Entretien avec Bill Emmott, ancien patron de The Economist.
Été pourri, croissance en berne, sombre rentrée en perspective. Pour se remonter le moral, le chœur des pleureuses reprend sa rengaine favorite : toujours la faute aux « autres », l'Allemagne, la BCE, l'euro.
Au cœur du pouvoir exorbitant exercé au Portugal par le clan Espirito Santo, il y avait une combinaison de puissance financière, de réseaux politiques et d'influence médiatique.
Des gouvernements d’États délinquant ou voyou, à Buenos Aires et Moscou, sont rappelés à l'ordre par des décisions fondées sur le droit, le contrat et l'arbitrage. Faut-il s'en indigner ou s'en féliciter ? Parti pris.
Réplique majeure du séisme Espirito Santo ce 31 juillet à Lisbonne, avec l'annonce d'une perte historique de 3,6 milliards d'euros au BES, la famille étant expulsée de "sa" banque.
Le « plaider coupable » de BNP Paribas aux États-Unis devrait enfin permettre aux actionnaires, pénalisés de 6,4 milliards d'euros, de poursuivre en justice les dirigeants d'une grande banque. Premier concerné, l’État belge, avec 10,3 % du capital.
Le nom Espirito Santo a fait cette semaine le tour de la planète financière, les difficultés de la banque familiale BES, première du Portugal et dont le Crédit agricole est le deuxième actionnaire, menaçant le calme précaire régnant sur les marchés. Histoire exemplaire des dérives d'une petite oligarchie politico-financière.
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Ah, les vertueux nippons qui ont enfin réalisé le rêve, si longtemps déçu, d'une certaine presse, classe politique et opinion publique françaises de voire chuter le "ploutocrate" Carlos Ghosn. Toujours le même étalage d'ignorance et de superficialité. Mon approche du dossier, ce matin chez Yves Calvi dans la matinale de RTL, puis sur BFM Business, chez Edwige Chevrillon.
Le texte ci-dessous a été rédigé pour un symposium à l'université Waseda, suivi d'une conférence au FCCJ, les 31 octobre et 1er novembre à Tokyo. Il devrait être développé pour un projet de livre collectif, moyen de jeter un dernier regard rétrospectif et personnel sur une aventure ayant pris fini en ce qui me concerne avec l'entrée cet été dans "la troisième vie".
A une heure de Madrid, perdu dans les collines de Guadalaraja, le petit bourg médiéval de Pastrana abrite une des merveilles de la planète. Si elles étaient pendues aux cimaises d’un des grands musées du monde, Prado, Louvre, Ermitage ou Met, les tapisseries tissées en Flandres au 15ème siècle écraseraient la concurrence de leur splendeur monumentale.
Vaut le détour et même le voyage (à Madrid), selon la formule d’excellence d’un célèbre guide rouge. Jusqu’au 12 juin, le musée national du Prado consacre une exposition temporaire exceptionnelle à Georges de La Tour.