Journaliste professionnel depuis 1976. A l'Agence France-Presse entre juillet 1982 et novembre 2007.Chef de la rédaction au bureau de Tokyo (1985-1989), chef du Département économique à Paris (1990-1996), correspondant senior à Hong Kong (1997-1998), directeur du bureau de Tokyo (1998-2003), directeur du bureau de Bruxelles 2003-2007).Auteur, aux Editions Grasset : «Cette crise qui vient d'Asie» (1998), «Citoyen du Monde (avec Carlos Ghosn-2003), «Le jour où la France à fait faillite» (avec Philippe Jaffré-2006).A paraître (en mai 2008): «L'Europe malade de la démocratie».
Le régime complémentaire des retraites des cadres profite-t-il de la mensualisation des versements à partir du 1er janvier pour se refaire une santé financière au détriment d'un demi-million de cadres retraités avant 1992 ?
Dix ans et 450 millions de subventions publiques plus tard, la SNCM reste dans une situation « désespérante ». La faute à qui ? À tout le monde et donc à personne, conclut la commission d'enquête parlementaire. Le 20 décembre, on tire le rideau ?
À la conférence ministérielle de l’OMC à Bali, on a pleuré Nelson Mandela et signé, à l’arraché, un accord « historique ». Ou comment tomber de l’Histoire avec un grand “H” à l’historiette avec un “h” plus que minuscule.
Avec le Grand Basculement planétaire économique, un Grand Basculement social. Le XXIe siècle serait celui des « classes moyennes globales ». Les Européens peuvent y trouver leur place, sous conditions. Parti pris.
Ce ne sont plus 220 millions d'euros mais 440 que l'État français, jugé coupable de subventions illégales, doit se faire rembourser par la SNCM, compagnie maritime à la dérive. Et que ses principaux actionnaires, Veolia et la CDC, refusent de payer. Alors ?
Un spectre hanterait de nouveau l'Europe, celui de la déflation. Pas de panique, rien à craindre…, sauf pour les banquiers et les États banqueroutiers. Analyse en forme de parti pris.
Du « sarkozysme » au « hollandisme », il y a une grande continuité : l'absence de cohérence théorique, au nom du prétendu pragmatisme. Une commission inernationale présidée par Pascal Lamy propose de penser autrement l'action politique.
Pourquoi s'intéresser au retour de José Socrates, le fourrier de la « troïka », sur la scène politique portugaise ? Parce que personnalités et motivations étant assez voisines, il donne une idée de ce que pourrait être un « retour » de Nicolas Sarkozy en France. Pour jouer à se faire peur.
Même si l’on accepte que le conflit d’intérêt ne soit pas une «notion française» mais une invention de puritains anglo-saxons, comme l’affirme l’orfèvre en la matière qu’est l’ineffable entremetteur parisien Alain Minc, le débat public en la matière a tout même progressé sur ce sujet depuis quelques années, aidés par des scandales notoires, de l’affaire Tapie au cas Cahuzac, en passant par les pérégrinations d’un François Pérol et de quelques autres éminences moins visibles. Mais dans l’affaire du travail du dimanche dans certaines grandes surfaces de bricolage en Ile de France, il est un conflit d’intérêt évident qui n’a pas reçu l’attention qu’il mérite.
Non traduit en français, « The Bankers’ New Clothes », d’Anat Admati et Martin Hellwig, débusque les croquemitaines de la propagande bancaire et plaide avec conviction pour une augmentation massive du capital des banques et leur éclatement en entités plus petites.
Du soulèvement de la jeunesse de mars 2011 à la victoire surprise, à Porto, de l'indépendant Rui Moreira aux municipales de dimanche, le Portugal cherche en tâtonnant une nouvelle expression politique. Mais la « partitocratie », comme ailleurs, résiste.
Cinq ans après la faillite de Lehman Brothers, le Parlement européen s'attaque finalement au chantier de l'Union bancaire. Trop peu, trop tard pour faire payer aux banquiers leur responsabilité majeure dans la crise financière globale et pour libérer les économies européennes du carcan du financement bancaire.
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Ah, les vertueux nippons qui ont enfin réalisé le rêve, si longtemps déçu, d'une certaine presse, classe politique et opinion publique françaises de voire chuter le "ploutocrate" Carlos Ghosn. Toujours le même étalage d'ignorance et de superficialité. Mon approche du dossier, ce matin chez Yves Calvi dans la matinale de RTL, puis sur BFM Business, chez Edwige Chevrillon.
Le texte ci-dessous a été rédigé pour un symposium à l'université Waseda, suivi d'une conférence au FCCJ, les 31 octobre et 1er novembre à Tokyo. Il devrait être développé pour un projet de livre collectif, moyen de jeter un dernier regard rétrospectif et personnel sur une aventure ayant pris fini en ce qui me concerne avec l'entrée cet été dans "la troisième vie".
A une heure de Madrid, perdu dans les collines de Guadalaraja, le petit bourg médiéval de Pastrana abrite une des merveilles de la planète. Si elles étaient pendues aux cimaises d’un des grands musées du monde, Prado, Louvre, Ermitage ou Met, les tapisseries tissées en Flandres au 15ème siècle écraseraient la concurrence de leur splendeur monumentale.
Vaut le détour et même le voyage (à Madrid), selon la formule d’excellence d’un célèbre guide rouge. Jusqu’au 12 juin, le musée national du Prado consacre une exposition temporaire exceptionnelle à Georges de La Tour.