Journaliste professionnel depuis 1976. A l'Agence France-Presse entre juillet 1982 et novembre 2007.Chef de la rédaction au bureau de Tokyo (1985-1989), chef du Département économique à Paris (1990-1996), correspondant senior à Hong Kong (1997-1998), directeur du bureau de Tokyo (1998-2003), directeur du bureau de Bruxelles 2003-2007).Auteur, aux Editions Grasset : «Cette crise qui vient d'Asie» (1998), «Citoyen du Monde (avec Carlos Ghosn-2003), «Le jour où la France à fait faillite» (avec Philippe Jaffré-2006).A paraître (en mai 2008): «L'Europe malade de la démocratie».
Chaque initiative du pouvoir politique aux Etats-Unis, pour tenter de reprendre le contrôle d'événements financiers qui le dépassent, suscite en France un étrange enthousiasme. Accompagné de déclarations définitives sur la fin de la crise. Cela dure depuis le "sauvetage" de Bear Stearns en mars 2008 et vient de se reproduire avec l'annonce d'un renflouement général du secteur financier américain. Etonnant, non?
Le ministre de l'agriculture, Michel Barnier, réunit à partir de dimanche à Annecy ses vingt-six collègues européens, pour remettre à plat la Politique agricole commune qui accompagnera la préparation du prochain budget 2013-1018 de l'Union. Présentation d'une contribution originale des plus puissants groupes de pression agricoles français.
En renflouant le système bancaire américaine placé sous la menace d'un tsunami financier, le gouvernement des Etats-Unis a fait s'envoler le niveau de la dette publique d'un pays déjà confronté à un endettement extérieur record. Et ce n'est pas fini. Principal créancier des Etats-Unis, la Chine s'inquiète et son ombre se profile déjà derrière les décisions récentes des autorités américaines.
La nouvelle panique provoquée sur les marchés de crédit par les convulsions financières aux Etats-Unis a compromis provisoirement le lancement du financement du TGV qu'Alstom doit construire en Argentine. Ceci au moment même où l'Argentine tente un retour sur le marché international des capitaux en se mettant en règle avec le Club de Paris.
La nouvelle panique provoquée sur les marchés de crédit par les convulsions financières aux Etats-Unis a compromis provisoirement le lancement du financement du TGV qu'Alstom doit construire en Argentine. Et ce, au moment même où l'Argentine tente un retour sur le marché international des capitaux en se mettant en règle avec le Club de Paris.
L'annonce de la faillite de Lehman Brothers, la quatrième banque d'affaires de Wall Street, lundi 15 septembre, a replongé la planète financière dans la tempête. Mais c'était sans doute un point de passage obligé vers une sortie de crise. Après le refus des autorités américaines de mobiliser une nouvelle fois l'argent public, les principaux acteurs ne devraient plus pouvoir tergiverser.
Pour la troisième journée consécutive, les autorités financières américaines et les patrons des grandes firmes de Wall Street étaient réunis dimanche au siège de la Réserve fédérale de New York pour éviter une faillite pure et simple de Lehman Brothers, la quatrième banque d'affaires des Etats-Unis. Partie de poker à mise très élevée.
Pour la troisième journée consécutive, les autorités financières américaines et les patrons des grandes firmes de Wall Street étaient réunies dimanche au siège de la Réserve Fédérale de New York pour éviter une faillite pure et simple de Lehman Brothers, la quatrième banque d'affaires des Etats-Unis. Partie de poker à mise très élevée.
Crise économique ou pas, le gouvernement français devra respecter en 2009 le plafond de 3% du PIB pour le déficit des comptes publics. La "souplesse" dont les ministres des finances de l'UE ont décidé à Nice de faire preuve face à la baisse conjoncturelle des recettes fiscales bénéficiera aux bons élèves de la classe européenne. Les cancres, eux, restent sous surveillance.
Au plus bas dans les sondages, battue dans son bras de fer avec les grands exportateurs de denrées agricoles, lâchée par son "ami" vénézuélien Hugo Chavez, la présidente de la République argentine Cristina Kirchner a décidé à l'improviste de rembourser les arriérés de la dette publique auprès du Club de Paris, afin de rouvrir à ce pays l'accès au marché international des capitaux. Mais les créanciers privés, dont certaines grandes banques françaises, ne l'entendent pas de cette oreille. Avec en bruit de fond, le passage du TGV Buenos Aires-Cordoba promis à Alstom.
Le répit apporté par la prise de contrôle par le gouvernement américain des géants hypothécaires Fannie Mae et Freddie Mac aura été de courte durée. Le sort de la quatrième banque d'affaires de Wall Street, Lehman Brothers, qui lutte pour sa survie, inquiète la planète financière. Le bout du tunnel semble loin.
Le hors norme est-il la norme? Peut-on prévoir, prévenir ou à tout le moins s'assurer contre et limiter les effets des "événements extrêmes" qui, de l'affaire Kerviel à la crise des "subprime", frappent la planète financière avec la violence des ouragans dans le golfe du Mexique? Tentative de décryptage et ouverture du débat après la récente conférence sur ce thème organisée à Paris par la Banque de France et l'Ecole d'économie de Toulouse.
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Ah, les vertueux nippons qui ont enfin réalisé le rêve, si longtemps déçu, d'une certaine presse, classe politique et opinion publique françaises de voire chuter le "ploutocrate" Carlos Ghosn. Toujours le même étalage d'ignorance et de superficialité. Mon approche du dossier, ce matin chez Yves Calvi dans la matinale de RTL, puis sur BFM Business, chez Edwige Chevrillon.
Le texte ci-dessous a été rédigé pour un symposium à l'université Waseda, suivi d'une conférence au FCCJ, les 31 octobre et 1er novembre à Tokyo. Il devrait être développé pour un projet de livre collectif, moyen de jeter un dernier regard rétrospectif et personnel sur une aventure ayant pris fini en ce qui me concerne avec l'entrée cet été dans "la troisième vie".
A une heure de Madrid, perdu dans les collines de Guadalaraja, le petit bourg médiéval de Pastrana abrite une des merveilles de la planète. Si elles étaient pendues aux cimaises d’un des grands musées du monde, Prado, Louvre, Ermitage ou Met, les tapisseries tissées en Flandres au 15ème siècle écraseraient la concurrence de leur splendeur monumentale.
Vaut le détour et même le voyage (à Madrid), selon la formule d’excellence d’un célèbre guide rouge. Jusqu’au 12 juin, le musée national du Prado consacre une exposition temporaire exceptionnelle à Georges de La Tour.