Journaliste professionnel depuis 1976. A l'Agence France-Presse entre juillet 1982 et novembre 2007.Chef de la rédaction au bureau de Tokyo (1985-1989), chef du Département économique à Paris (1990-1996), correspondant senior à Hong Kong (1997-1998), directeur du bureau de Tokyo (1998-2003), directeur du bureau de Bruxelles 2003-2007).Auteur, aux Editions Grasset : «Cette crise qui vient d'Asie» (1998), «Citoyen du Monde (avec Carlos Ghosn-2003), «Le jour où la France à fait faillite» (avec Philippe Jaffré-2006).A paraître (en mai 2008): «L'Europe malade de la démocratie».
Encore un dimanche chargé pour le secrétaire au Trésor des Etats-Unis, Henry Paulson. L'annonce du débarquement des "Feds" chez Fannie Mae et Freddie Mac, les deux grandes agences de financement hypothécaire américaines menacées de faillite, a été accueillie avec soulagement sur toute la planète financière. L'affaire jette surtout une lumière crue sur la responsabilité du système politique des Etats-Unis dans la crise financière globale. Lire aussi : le gouvernement américain secourt les géants du crédit immobilier
Le premier ministre japonais Yasuo Fukuda a surpris son monde, lundi, en annonçant sa démission, après onze mois à la tête du gouvernement. Son successeur sera désigné par le parti libéral démocratique (PLD), qui choisira très probablement Taro Aso, son secrétaire général. Mais les ressorts de la politique au Japon, dominée par les grandes dynasties familiales, ne sont pas ceux de l'Occident.
Moins d'un mois après avoir remanié son gouvernement, le Premier ministre japonais Yasuo Fukuda a surpris son monde lundi soir en annonçant sa démission, après onze mois à la tête du gouvernement de Tokyo. Son successeur pourrait être désigné le 22 septembre par le Parti Libéral Démocratique, qui choisira très probablement Taro Aso, son secrétaire général. Le Japon s'enfonce dans l'instabilité politique et la récession économique.
Finalement, ce sera non. Après neuf jours d'âpres marchandages, les négociations de Genève censées donner au cycle de Doha une ultime chance de succès ont échoué mardi soir, sur un franc désaccord entre les Etats-Unis d'un côté, l'Inde et la Chine. Au cœur de la mésentente : la protection des agricultures de subsistance. Les avancées considérables réalisées en sept ans de discussion sont annulées par cet échec et la question de l'avenir de l'OMC se posera inévitablement.L’analyse de Philippe Riès, notre envoyé spécial à Genève et les principaux articles permettant de comprendre l'enjeu des négociations qui ont été publiés sur notre site.
Finalement, ce sera non. Après neuf jours d'âpres marchandages, les négociations de Genève pour donner au cycle de Doha une ultime chance de succès ont échoué mardi soir, sur un désaccord entre les Etats-Unis d'un côté, l'Inde et la Chine de l'autre concernant la protection des agricultures de subistance en cas de poussée des importations. En théorie, les avancées considérables réalisées en sept années de négociation sont annulées par cet échec. Des négociations commerciales multilatérales pourraient ne pas pouvoir reprendre avant plusieurs années. Et la question de l'avenir de l'OMC se posera inévitablement.
Finalement, ce sera non. Après neuf jours d'âpres marchandages, les négociations de Genève pour donner au cycle de Doha une ultime chance de succès ont échoué mardi soir, sur un désaccord entre les Etats-Unis d'un côté, l'Inde et la Chine de l'autre concernant la protection des agricultures de subistance en cas de poussée des importations. En théorie, les avancées considérables réalisées en sept années de négociation sont annulées par cet échec. Des négociations commerciales multilatérales pourraient ne pas pouvoir reprendre avant plusieurs années. Et la question de l'avenir de l'OMC se posera inévitablement.
En quelques heures vendredi à Genève, l'impossible est devenu probable. Le texte de Pascal Lamy a levé les principaux points de blocage, permettant aux sept grands acteurs des négociations du système du commerce mondial d'accroître très fortement les chances de parvenir à un accord final. Récit dans le détail de ces heures cruciales par notre envoyé spécial à Genève.
Si les négociations de l'OMC à Genève échouent, le ministre indien du commerce, Kamal Nath, sera une cible toute désignée dans la recherche des responsabilités qui suivra inévitablement.Lire aussi : «la pire manière de négocier, à l’exception de toutes les autres», l'analyse de Philippe Riès.
Intervenant jeudi matin à Genève devant le comité des négociations commerciales, où sont représentés les 153 pays membres de l'OMC, le directeur général Pascal Lamy a dû faire face aux récriminations de plusieurs ministres, mécontents d'être simples spectateurs des discussions en comité très restreint engagées depuis la veille pour dégager un consensus sur neuf points clefs des dossiers agriculture et tarifs industriels. Plongée dans la mécanique interne de la négociation et éclairage sur l'indispensable réforme de l'organisation.
A Genève, la France ne se contente manifestement pas de présider, avec la neutralité requise, les conseils des ministres de l'UE en marge des négociations du cycle de Doha. Son comportement dans le conflit de la banane, qui oppose les pays producteurs africains et ceux d'Amérique latine, rappelle de précédentes tentatives de sabotage du cycle à chaque fois qu'un accord semblait à portée de main.
A Genève, la France ne se contente manifestement pas de présider, avec la neutralité requise, les conseils des ministres de l'UE en marge des négociations du cycle de Doha. Son comportement dans le conflit de la banane, qui oppose les pays producteurs africains et ceux d'Amérique latine, rappelle de précédentes tentatives de sabotage du cycle à chaque fois qu'un accord semble à portée de main.
A Genève, la France ne se contente manifestement pas de présider, avec la neutralité requise, les conseils des ministres de l'UE en marge des négociations du cycle de Doha. Son comportement dans le conflit de la banane, qui oppose les pays producteurs africains et ceux d'Amérique latine, rappelle de précédentes tentatives de sabotage du cycle à chaque fois qu'un accord semble à portée de main.
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Ah, les vertueux nippons qui ont enfin réalisé le rêve, si longtemps déçu, d'une certaine presse, classe politique et opinion publique françaises de voire chuter le "ploutocrate" Carlos Ghosn. Toujours le même étalage d'ignorance et de superficialité. Mon approche du dossier, ce matin chez Yves Calvi dans la matinale de RTL, puis sur BFM Business, chez Edwige Chevrillon.
Le texte ci-dessous a été rédigé pour un symposium à l'université Waseda, suivi d'une conférence au FCCJ, les 31 octobre et 1er novembre à Tokyo. Il devrait être développé pour un projet de livre collectif, moyen de jeter un dernier regard rétrospectif et personnel sur une aventure ayant pris fini en ce qui me concerne avec l'entrée cet été dans "la troisième vie".
A une heure de Madrid, perdu dans les collines de Guadalaraja, le petit bourg médiéval de Pastrana abrite une des merveilles de la planète. Si elles étaient pendues aux cimaises d’un des grands musées du monde, Prado, Louvre, Ermitage ou Met, les tapisseries tissées en Flandres au 15ème siècle écraseraient la concurrence de leur splendeur monumentale.
Vaut le détour et même le voyage (à Madrid), selon la formule d’excellence d’un célèbre guide rouge. Jusqu’au 12 juin, le musée national du Prado consacre une exposition temporaire exceptionnelle à Georges de La Tour.