Prisca Borrel
Ses Derniers articles
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Au département de l’Hérault, les femmes dans le viseur
Kléber Mesquida, au conseil départemental de l’Hérault. © Compte Facebook du CD 34.
Après les révélations de Mediapart sur les problèmes de management à la direction de la communication du département de l’Hérault, la parole se libère. Treize femmes racontent leur souffrance au travail. Plusieurs d’entre elles mettent en cause le président Kléber Mesquida pour des violences sexuelles qu’il nie catégoriquement.
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Non-mixité scolaire et décrochage : à Montpellier, des mères du quartier du Petit Bard réclament des assises
Lors de la marche, jeudi. © PB
En 2015, leur mobilisation pour réclamer davantage de mixité avait fait les gros titres. Jeudi, se sentant exclus des débats, les parents d’élèves du quartier du Petit Bard, à Montpellier, ont marché « pour leurs enfants », convaincus que le Covid a creusé les inégalités.
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A l’«école gitane» de Perpignan, des enfants aux ambitions perdues
L’école La Miranda, dans le quartier Saint-Jacques, à Perpignan. © PB
L’école La Miranda a la spécificité de n’accueillir que des enfants de familles gitanes. Alors que l’Éducation nationale a multiplié expérimentations et dispositifs dérogatoires, le taux de présence plafonne à 40 %, avec une ambition scolaire quasi inexistante. Anatomie d’un « séparatisme » subi.
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A la com’ du département de l’Hérault, le président minimise la souffrance au travail
Le maire de Montpellier Michaël Delafosse accueille le président du conseil départemental Kléber Mesquida, le le 16 juillet 2020. © Mairie de Montpellier
Emplois vidés de leur sens, « stress », « couloir de la mort », collègues « en pleurs »… Au service communication du conseil départemental de l’Hérault, l’entourage du président PS Kléber Mesquida se voit reprocher un management toxique. Documents à l’appui, une quinzaine de témoins rompent le silence. Pour la présidence, il s’agit de « manœuvres ».
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Des élèves se réfugient chez les cathos pour échapper au ghetto
Hawaï, 10 ans, devrait poursuivre sa scolarité dans un collège catholique de Montpellier à la rentrée prochaine. © PB
Dans les quartiers populaires, du Havre à Montpellier, Toulouse ou Vannes, des familles tentent d’offrir « l’égalité des chances » à leurs enfants en choisissant le privé. À l’heure de la loi contre le « séparatisme islamiste », ces parents bataillent plutôt contre la ségrégation sociale.
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A Nîmes, des parents se mobilisent après un énième épisode de violences scolaires
Après avoir vécu une nouvelle intrusion dans l’école Georges-Bruguier au cœur d’un climat de guerre urbaine secouant son quartier, les personnels et parents d’élèves tentent de faire prendre conscience aux autorités de la gravité de la situation.
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A Nîmes, une école prise en étau entre misère et trafic
Dans la cour de l’école élémentaire Georges-Bruguier à Nîmes, mi-novembre 2020. © PB
Mi-juin, l’école élémentaire Georges-Bruguier de Nîmes a été déplacée vers un centre de loisirs, pour échapper au climat de guerre urbaine qui secoue le quartier du Chemin-Bas d’Avignon. Intrusions, balles perdues, tirs nourris d’armes de guerre…
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Quartier Saint-Jacques à Perpignan: comment le RN s’est emparé du «vote gitan»
Dans le quartier Saint-Jacques, juillet 2020. © PB
En gagnant Perpignan, Louis Aliot cumule deux « premières » : il fait tomber dans l’escarcelle du RN la première ville de plus de 100 000 habitants depuis 1995 et il fait basculer l’emblématique quartier Saint-Jacques dans son camp pour la toute première fois. Anatomie d’un vote communautaire.