Extrême droite

À un an des municipales, Robert Ménard réinvestit l’espace public à l’extrême

Omniprésence à la télévision, échange avec Bruno Retailleau, affichage controversé à Béziers… Depuis quelques mois, Robert Ménard est partout. Selon ses opposants, le maire craint de subir le même sort que son épouse, sévèrement battue par le RN aux législatives.

Prisca Borrel

« Une campagne efficace, c’est celle dont on parle », s’est félicité Robert Ménard le 8 janvier, au micro d’Ici Hérault, au sujet des affiches sur le tri des déchets placardées récemment sur les bus de Béziers (Hérault) par sa municipalité. Mettant en scène le dictateur nord-coréen Kim Jong-un, le président russe Vladimir Poutine et l’ayatollah Ali Khamenei, ces visuels outranciers ont tout de même été retirés dès le lendemain sous la pression des autorités iraniennes et du préfet du département, qui a décroché son téléphone pour appeler le maire « à la prudence »

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