Le Conseil d’État a définitivement débouté le maire RN de Beaucaire sur la question des menus de substitution dans les cantines scolaires, mais Julien Sanchez s’obstine : il a même instauré le porc obligatoire chaque lundi. Les familles musulmanes se sentent « insultées » et démunies. La Licra veut saisir le juge d’exécution des décisions.
Fin novembre, des tracts néonazis, antisémites et homophobes ont été découverts dans plusieurs boîtes aux lettres de la petite commune de Quissac, où quelque 200 personnes se sont rassemblées, vendredi 8 décembre, afin de dénoncer la « dédiabolisation » de l’extrême droite et sa montée croissante dans le département.
Créé au cœur de l’été, Une seule école dénonce « le système ségrégatif » de la scolarisation à la française, qui délègue ses élèves handicapés aux institutions spécialisées au lieu de financer l’accompagnement et l’adaptation en milieu scolaire ordinaire.
Un rassemblement était organisé ce week-end en soutien au maire LFI de Grabels, victime d’une agression après une campagne haineuse de l’extrême droite. Cet élu, solidaire des migrants et critique de Robert Ménard, n’a pas reçu la moindre marque de soutien d’Emmanuel Macron, de ses ministres ni de son parti.
Ce quartier populaire nîmois a été le théâtre d’une série de fusillades ces derniers jours. Lundi et mercredi, deux jeunes de 10 et 18 ans ont trouvé la mort à quelques mètres de distance. Une interminable descente aux enfers que nombre d’habitants, d’enseignants et d’acteurs sociaux voient venir depuis des décennies.
Le quartier Pissevin, à Nîmes, a été le théâtre d’une nouvelle fusillade dans la soirée du 21 août. Victime collatérale d’un règlement de comptes entre trafiquants, un enfant de 10 ans a été tué. Les habitants sont sous le choc. La procureure de Nîmes, Cécile Gensac, a ouvert une enquête pour « assassinat en bande organisée ».
Au pays de Brassens, dans l’Hérault, le collectif Bancs publics mène une mobilisation coriace contre la construction d’un nouveau parking souterrain en cœur de ville. À travers ce projet, il dénonce aussi la gentrification à marche forcée, les choix politiques du maire François Commeinhes, et les pratiques problématiques de ce que le collectif nomme son « système ».
Le 20 mars, un cimetière d’enfants de harkis ressurgissait du passé après 60 ans d’oubli et de mépris, au camp de Saint-Maurice-l’Ardoise, dans le Gard. Échaudées par l’histoire, les familles des bébés morts et inhumés dans des conditions indignes s’impatientent et craignent une réparation au rabais.
Depuis la mort de Nahel mardi, le quartier de la Paillade à Montpellier s’est embrasé quasiment chaque soir. Comme pour les extirper du chaos ambiant, l’auteur Nourdine Bara a convié les enfants du coin à un échange littéraire salutaire, malgré les effluves de goudron brûlé.
Selon une enquête de Mediapart et « Libération », une vingtaine de salariés dénoncent une gestion « autoritaire » et des maltraitances au sein d’une association accompagnant 600 personnes handicapées dans le Pas-de-Calais. D’après nos informations, deux enquêtes préliminaires visent des suspicions de harcèlement et d’abus de confiance.
Accident, comme plaide le collège, ou harcèlement, comme dit Farès, victime d’une chute dans les escaliers de son établissement ? Faute de réponses, la famille s’est tournée vers les médias, et le boomerang n’a pas tardé à lui revenir.
Un an après la parution du livre-enquête « Handicap à vendre », de plus en plus de travailleurs en « établissements d’accompagnement par le travail » (ESAT) dénoncent un système injuste, discriminatoire et dysfonctionnel.